Raymond Gurême, 89 ans, rescapé des camps de la mort, victime de violences lors d’une intervention policière.
» Y’a une limite à tout » …
» Y’ a un policier qui est renté chez moi » … » Alors il a pris la matraque » » il m’a tapé sur la tête sur les bras … » il m’a jeté dehors et il re-continuais à me taper » » ils ont tout matraqué tout le monde » …. » ils ont tapé les enfants, les femmes, … » » J’ai porté plainte à la police de la polices » … j’ai 90 ans bientôt … »
29 septembre 2014. Après une intervention policière, le mardi 23 septembre 2014 sur son terrain et des terrains voisins appartenant à sa famille, Raymond Gurême, âgé de 89 ans, présente des marques de coups et des traumatismes physiques et psychologiques importants.
Quatre membres de sa famille – deux de ses fils, un petit-fils et une petite-fille – qui se sont interposés ont également subi des violences, ont été placés en garde à vue et sont passés en comparution immédiate mercredi pour « outrage et rébellion » contre des policiers.
Si ce type de violences contre une personne âgée choque dans tous les cas, l’affaire prend un relief particulier étant donné le profil de la victime:
Raymond Gurême est l’un des derniers survivants de l’internement des tsiganes et forains en France pendant la Seconde Guerre mondiale.