Quand la mairie de Montpellier veut censurer Amnesty International

Le dernier rapport d’Amnesty International qualifiant l’État d’Israël d’État d’apartheid au terme d’un rapport très précis et très détaillé, démasque un peu plus chaque jour les complices de cet apartheid.

Les mêmes qui approuvent les rapports d’Amnesty dénonçant les crimes de guerre commis par l’armée russe en Ukraine, deviennent totalement négationnistes dès qu’il s’agit d’Israël.

La mairie de Montpellier, tous maires successifs, entre dans cette catégorie.

Le MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) et BDS 34 (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) ont invité le 12 mai Jean-Claude Samouillé, vice-président d’Amnesty International France, pour présenter ce rapport.

Le MAN a fait la demande d’une salle municipale pour cette réunion. Après une réponse positive, la mairie est revenue sur sa décision sous un prétexte futile. Personne n’est dupe. L’annexion de Jérusalem Est est illégale et, la mairie de Montpellier organise chaque année une « journée de Jérusalem ».

Cette mairie persiste dans sa complicité active avec les soutiens de l’apartheid israélien et dans sa volonté de combattre la campagne BDS.

Malgré la censure,

la réunion publique sur l’apartheid israélien aura lieu

Le 12 mai à 19 h 00 à

La CARMAGNOLE, 12 rue Haguenot à Montpellier.

L’UJFP, association juive antisioniste, dénonce la volonté de censure de la mairie de Montpellier. Elle assure le mouvement de solidarité de Montpellier, dont elle est partie prenante, qu’elle sera toujours à son côté pour défendre les droits du peuple palestinien, pour dénoncer l’apartheid et le sionisme et pour développer les actions de BDS.