40 jours de famine
Depuis 40 jours, Israël interdit tout ce qui est essentiel à la vie de parvenir aux 2,3 millions de civils palestiniens à Gaza.
Dans la Torah, l’expression « 40 jours et 40 nuits » est une métaphore qui désigne une période indéterminée. Ces 40 jours de barbarie, ce crime infligé par Israël, n’en finit pas.
Ce week-end nous entrons dans la fête juive de Pessah (la pâque). Tout autour du monde, nous entamons notre rituel par ces mots :
Laisser entrer ceux et celles qui ont faim et qu’ils mangent avec nous.
Chaque année, nous évoquons « la libération de nos chaînes », mais cette année est différente de toutes les autres. Cette année, ces mots sont insupportables.
Pessah nous enseigne que le crime le plus odieux est l’asservissement d’un peuple par un autre, un crime basé sur un mensonge. Cette année, être les témoins de la lutte des Gazaouis pour survivre au génocide —qui se fonde sur l’imposture de la suprématie juive—, nous bouleverse.
Nous nous battons pour mettre un terme à cette faim imposée, pour un cessez le feu et pour la justice, socle de toute paix réelle.
Cette année nous nous rassemblons pour éviter le désespoir.
L’année prochaine, que toute la Palestine respire en sécurité.
11 avril 2025


L’UJFP est membre de Global Jews for Palestine.