L’acharnement du Ministère de l’Intérieur contre Abdourahmane Ridouane, le Président du Rassemblement des musulmans de Pessac continue.
Le Ministère est dans l’incapacité de faire exécuter l’obligation imposée à A. Ridouane de quitter le territoire. Il réagit déjà par l’exigence d’un contrôle biquotidien à l’Hôtel de Police de Bordeaux (alors même qu’un commissariat existe sur la commune de Pessac où il est assigné à résidence).
Le Ministère l’accuse d’apologie du terrorisme, ce pourquoi il est convoqué ce lundi 13 janvier au Tribunal de Meaux, alors qu’aucun propos tenu par lui ne justifie une telle incrimination.
L’UJFP renouvelle sa dénonciation des poursuites contre Abdourahmane Ridouane, comme toutes celles qui visent en réalité à criminaliser le soutien au peuple palestinien, au moment même où les institutions judiciaires internationales instruisent les poursuites contre les actions génocidaires conduites par l’État d’Israël et que les grandes organisations internationales dénoncent l’impunité et la complicité d’États dont la France dans le génocide en cours.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 12 janvier 2025