Comme dans les années passées, l’association extrémiste Migdal annonce la tenue d’un gala de soutien à MAGAV, la « police des frontières » d’Israël.
Drôle de pays, qu’Israël : il n’a pas de frontières définies mais il s’est doté d’une police des frontières. Cette redoutable unité de l’armée israélienne se spécialise dans les brimades contre les Palestiniens aux barrages militaires dans les Territoires occupés. Ses nombreuses exactions sont régulièrement dénoncées par les autorités et la société civile palestiniennes, ainsi que par des associations israéliennes comme Betselem (Centre d’information israélien sur les droits humains dans les territoires occupés) et ACRI (Association israélienne pour les droits civiques). Ces dernières demandent le démantèlement de MAGAV.
En France, les protestations se sont déjà fait entendre, par l’UJFP entre autres, contre ce nouvel affront fait à notre pays, qui n’a pas pour vocation d’accueillir des armées étrangères engagées dans de sanglantes guerres coloniales. C’est un peu comme si on organisait à Paris un gala de soutien pour l’armée américaine afin de saluer son occupation de l’Irak, ou encore pour l’armée russe qui continue ses méfaits en Tchétchène.
L’UJFP a écrit au Préfet de Police de Paris pour lui faire part de notre indignation. Pour le texte de ce courrier, voir le fichier attaché
Dans les faits, MAGAV est plus une source de honte nationale, qu’une force de protection. Puisque cette composante controversée de l’armée ne peut pas compter sur l’appui de l’opinion israélienne, elle cherche des soutiens à l’étranger. En tout cas, Migdal peut compter sur l’UJFP pour soutenir ceux qui, en Israël et en Palestine, réclament la dissolution de MAGAV.
Rendez-vous le dimanche 13 janvier à 18h30
devant Le Bataclan,
50 boul. Voltaire, 75011 Paris
(M° Richard-Lenoir).