par Acrimed, mercredi 20 décembre 2023
Retour sur deux mois d’un traitement médiatique indigne.
Dans sa guerre coloniale sans merci infligée aux Palestiniens, l’État d’Israël tue une majorité de civils, dans une proportion et avec une rapidité plus importantes que lors des attaques américaines les plus intenses en Afghanistan, en Syrie ou en Irak, insiste le New York Times [1]. Le 12 décembre, dans les pas de nombreux acteurs parmi lesquels l’historien israélien Raz Segal et plusieurs experts de l’ONU [2], la Fédération internationale pour les droits humains adoptait une résolution « reconnaissant les actions d’Israël contre le peuple palestinien comme étant un « génocide en cours » ». Plus de 19 000 morts à Gaza selon les données du ministère de la Santé du Hamas – dont The Lancet réaffirma qu’elles n’étaient pas surestimées et « relev[a] même des bilans sous-estimés » [3] –, parmi lesquels plus de 5 350 enfants d’après l’Unicef, qui recense en outre au moins 9 000 enfants blessés et 3 500 autres portés disparus [4].
Gaza est dévastée. Des zones urbaines gigantesques sont désormais inhabitables. Les ONG dénombrent près d’1,9 million d’habitants contraints aux déplacements forcés. Famine et épidémies surviennent à mesure que persiste le siège israélien. Le système de santé a périclité. Un tapis de bombes s’abat sans discontinuer sur l’enclave, détruisant toujours davantage d’habitations, d’hôpitaux, d’établissements scolaires et de lieux culturels dont, récemment, le siège des archives de Gaza, symptôme parmi d’autres d’un projet de « destruction de la culture du peuple palestinien » [5]. Des dizaines de journalistes ont été tués. La seule UNRWA (agence onusienne pour les réfugiés palestiniens) compte 134 morts parmi ses employés [6]. Et la crainte est réelle, ainsi que l’étaye Gilbert Achcar dans Le Monde diplomatique, « que la guerre en cours ne débouche […] sur une nouvelle nakba, comme les Palestiniens l’ont très tôt pressenti et comme l’ont ouvertement annoncé des politiciens israéliens, avec à la clé un problème de réfugiés sur le sol égyptien ou, tout au moins, de « déplacés internes » dans des camps au sud de Gaza. » [7] Quant à la Cisjordanie, l’Autorité palestinienne y recense plus de 260 Palestiniens tués par les colons et l’armée depuis le 7 octobre alors que s’intensifient les agressions et les spoliations répondant aux souhaits d’une annexion du territoire occupé planifiée par le gouvernement israélien [8].
Face à un tel carnage, la complaisance, l’indifférence, la partialité, l’occidentalo-centrisme et le déni de nombreux grands médias français n’en finissent plus de sidérer. Et s’ils ne sauraient être uniformément frappés d’un même sceau d’indignité, loin de là, les exemples à l’appui de l’incurie du débat public français sont légion.
Au service d’une « guerre juste »
Pendant les semaines ayant suivi les massacres du 7 octobre, les médias dominants se sont massivement fait le relai de la propagande de guerre israélienne. L’idée d’une riposte « inéluctable » et « légitime » a constitué l’alpha et l’oméga du débat autorisé, ostracisant les appels au cessez-le-feu et disqualifiant les marques de solidarité envers le peuple palestinien, suspectées de bienveillance à l’égard du Hamas et/ou de soutien au terrorisme.
Les préparations et l’armement des soldats israéliens firent l’objet de reportages écrits et audiovisuels suintant la fascination morbide. L’offensive terrestre fut feuilletonnée et les bombardements, minimisés, faisant office de simples décorums de plateaux ou commentés comme une action « annexe » à ce qui constituerait, dans un futur proche, la « véritable » réponse israélienne.
La question de la conduite d’une guerre par un gouvernement d’extrême droite fut bien souvent euphémisée, ou simplement esquivée par un commentariat « militaire » omniprésent, renforçant la dépolitisation d’un récit médiatique structurellement étanche à l’analyse de l’oppression coloniale depuis des décennies. Au lendemain du 7 octobre, le cadrage médiatique fut donc résolument hostile à toute forme de contextualisation historique des massacres perpétrés par le Hamas, taxée de perspective relativiste ou « monstrueuse ». Un espace-temps médiatique figé, dans lequel se sont dissous les uns après les autres, presque instantanément, les crimes de guerre israéliens.
Pétrie de partis pris et d’inculture, l’information se mit au garde-à-vous face au gouvernement français, dont les déclarations et les positions diplomatiques furent longtemps – et restent souvent – exemptées de toute critique digne de ce nom. De la même manière, les positions des gouvernements occidentaux, alignés pour la plupart d’entre eux sur le soutien indéfectible des États-Unis à Benyamin Netanyahou – notamment leur rôle majeur dans l’approvisionnement à flux tendu de l’armée israélienne en munitions lourdes – ne furent discutées qu’à la marge dans le commentaire « géopolitique », lequel fut largement pollué par la surreprésentation d’experts décriés par une partie de la sphère universitaire, en plus de l’omniprésence, en particulier sur les chaînes de commentaire, d’acteurs militaires et de porte-parole de l’armée israélienne aux dépens, notamment, des voix palestiniennes.
À mesure que le nombre de morts gazaouis était relativisé et que la déshumanisation des vies palestiniennes se normalisait dans les récits journalistiques – dépersonnalisées, criminalisées ou réduites à des « victimes collatérales » –, les arbitres de la compassion légitime s’érigèrent le droit de sonder les cœurs de leurs opposants, cloués au pilori pour un défaut supposé d’empathie à l’égard des victimes israéliennes et des otages. Dans le même temps, ces combattants autoproclamés de la « raison » jonglèrent avec les invitations de l’audiovisuel privé et public pour exonérer l’État israélien de toute responsabilité dans la mort décrétée « involontaire » des enfants palestiniens sous les bombes.
En dépit d’une diffusion répétée de fausses informations et d’appels va-t’en-guerre, la télévision de propagande i24News – ayant nettement impacté le traitement de BFM-TV, chaîne du même groupe (Altice) – ne vit jamais sa légitimité questionnée, ni par l’Arcom, ni par les pouvoirs publics. Parfois dans sa roue, rédactions et commentateurs ont diffusé sans aucun recul de faux témoignages [9] à propos des atrocités commises le 7 octobre, sur lesquels Libération a enquêté, ayant pour certains « irrigué la presse mondiale, ainsi que les déclarations de responsables politiques occidentaux ». En France, la fake news des quarante bébés tués et décapités a par exemple été largement diffusée sans le moindre filtre.
Enfin, et comme toujours par temps de guerre, si les conditions d’enquête sont contraintes, on ne peut que déplorer la marginalisation d’informations et de reportages d’envergure s’agissant des traitements dégradants et inhumains – parfois filmés par l’armée israélienne elle-même – infligés à des Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, dont certains ont pourtant été étayés par des ONG, médias ou agences de presse français [10] et mis en lumière par des acteurs du soutien au peuple palestinien s’exprimant sur les réseaux sociaux, où circulent des images vérifiées qui n’auront jamais percé les écrans des grandes télévisions.
Quant au journalisme politique, il a joué chaque jour à guichet fermé l’affligeant spectacle de sa médiocrité. Deux mois passés à diaboliser La France insoumise – tout en ménageant la place de l’extrême droite au sein du cercle dit « républicain » –, rabâchant à la lettre les mêmes invectives contre son positionnement originel certes discutable et critiquable, mais pourtant explicité publiquement des dizaines de fois. Deux mois à ne présenter les argumentaires de ce courant politique qu’au prisme de leurs visées stratégiques fantasmées ou de leurs intentions supposées – forcément coupables. Deux mois à multiplier les interrogatoires entretenant volontairement la désinformation et les stigmates. Deux mois à abîmer le traitement nécessaire de l’antisémitisme en traquant ce fléau dans toute déclaration critiquant les pressions et la politique israélienne, au point que BFM-TV manipula les déclarations d’un ancien Premier ministre. Deux mois à arbitrer les élégances en imputant principalement à la gauche la responsabilité d’une dégradation du débat public et d’une violence verbale et symbolique dont certains commentateurs ont pourtant déployé les formes les plus crasses en continu, et ce, dans des dispositifs construits sur (et pour) le business du clash.
Face à la catastrophe humanitaire en cours à Gaza, et au fil des multiples cris d’alarmes lancés notamment par les ONG humanitaires, les agences et le secrétaire général de l’ONU, nombre d’interlocuteurs ont petit à petit réussi à créer des brèches dans le mur de la propagande israélienne. L’histoire des « boucliers humains », le conte de l’armée « morale » attachée à « prévenir » et à « préserver les civils » en leur garantissant des « couloirs humanitaires », la fable des conséquences meurtrières « non intentionnelles » des bombardements, etc. ne se racontent plus aussi facilement. Toutefois, la permanence de tels éléments de langage dans le débat public – où ces derniers, loin d’être irrémédiablement disqualifiés, ont encore libre cours – témoigne des frontières pour le moins étanches qui séparent les chefferies éditoriales des réalités de terrain, celles-là mêmes qui « pollue[nt] l’esprit de l’éditorialiste » selon l’adage désormais bien connu de Christophe Barbier [11] ; mais aussi, de leur adhésion idéologique – sans qu’elle soit toujours présentée et pensée comme telle – au récit d’une « guerre de civilisation » du Bien, menée par l’État d’Israël pour la défense des « valeurs occidentales ». Endossé par nombre de gouvernements occidentaux, ce cadrage s’est imposé d’autant plus « naturellement » dans la sphère médiatique française que cette dernière n’en finit pas de se droitiser et de tolérer les problématiques et les mots d’ordre de l’extrême droite, à mesure que dérivent les classes dirigeantes.
Face à cela, et même si les jours qui passent s’accompagnent d’une moindre voire d’une sous-médiatisation de la guerre en cours, en particulier dans l’audiovisuel, les brèches existent bel et bien. Mais elles s’avèrent encore insuffisantes pour infléchir structurellement nombre de lignes éditoriales et pour pouvoir considérer ces dernières à la hauteur de la situation historique.
Résister au maccarthysme
Ainsi le périmètre du débat public sur la situation au Proche-Orient a-t-il été passablement contraint. Des pressions retentissent et se répercutent sur l’ensemble des terrains où sont censés se jouer les échanges d’idées : le milieu universitaire, les secteurs associatifs et militants, les lieux culturels, les institutions de la représentation politique, les réseaux sociaux et, bien sûr, les médias traditionnels.
Parce qu’ils sont de facto la vitrine de masse et les principaux co-organisateurs du débat public, ces derniers ont un rôle majeur dans le rabougrissement de la parole autorisée et la pauvreté de l’information politique, comme dans le climat maccarthyste qui entrave et tétanise depuis plusieurs semaines des chercheurs, des militants, des journalistes et des citoyens.
Le 15 novembre, un millier d’universitaires spécialistes des sociétés du Moyen-Orient et des mondes arabes dénonçaient dans une tribune des « faits graves de censure » et d’« intimidations » ayant cours dans l’espace public. Renonçant pour beaucoup à s’engager sur un terrain médiatique où triomphent les fast-thinkers et « des collègues non spécialistes [ayant], quant à elles et eux, pu librement multiplier tribunes, articles et communiqués sans réelle contradiction », ces universitaires pointent l’« annulation d’événements scientifiques » et une « police de la pensée […] dans le monde académique français » comme autant de manifestations d’une « répression des paroles et d’expressions de pensées non hégémoniques ».
Répression à laquelle il convient d’ajouter l’ostracisation et la déprogrammation d’artistes, d’humoristes et d’intellectuels, les interdictions et les attaques de manifestations en soutien au peuple palestinien – qu’il s’agisse d’événements, de marches ou de rassemblements –, les pressions politiques et judiciaires contre des militants, les sanctions de chefferies éditoriales contre des journalistes. Un climat de peur intellectuelle qui, partout, aura généré des phénomènes d’autocensure mais également des craintes, un isolement et une sensation d’impuissance aux effets extrêmement délétères, tant à l’échelle collective qu’individuelle.
Bien entendu, les médias dominants demeurent aveugles et sourds à un phénomène qu’ils contribuent à alimenter. Une nouvelle fois, les alertes et les enquêtes sont marginalisées [12], quand bien même les atteintes à la liberté d’expression ont été dénoncées par des organisations de défense des droits humains [13] ou, à l’échelle internationale, par plusieurs experts des Nations Unies : « Les appels pour la fin des violences et des attaques à Gaza, pour un cessez-le-feu humanitaire ou pour la critique des politiques et des actions du gouvernement israélien ont été, dans de trop nombreux contextes, assimilés à tort à un soutien au terrorisme ou à l’antisémitisme. Cela étouffe la liberté d’expression, y compris l’expression artistique, et crée une peur de participer à la vie publique » [14].
Où se trouvent désormais les faux impertinents qui tapissaient il y a quelques mois encore la Une de leurs hebdomadaires de cris d’alarme contre la « cancel culture » ? Sur quels plateaux retentit le concert d’indignation des détracteurs professionnels de la « nouvelle censure » ? Aux abonnés absents, ces fabricants de peurs sont en partie, aujourd’hui, ceux-là mêmes qui cimentent la chape de plomb.
En période de crise, les chefferies médiatiques serrent les rangs et les commentateurs les plus en vue mettent à jour, d’une manière plus flagrante encore que d’ordinaire, le rôle d’acteurs politiques qu’ils incarnent et endossent dans l’espace public. La guerre au Proche-Orient en a donné une illustration spectaculaire. Et son traitement médiatique, tant du point de vue de l’information internationale que du commentaire de « l’actualité » du champ politique français, ne s’inscrit pas dans un terrain vierge. Il hérite, au contraire, d’une désertion – matérielle, informationnelle et intellectuelle – de la région par la plupart des rédactions françaises avant le 7 octobre. Il pâtit, également, d’un suivisme à l’égard de l’agenda gouvernemental et de contraintes économiques qui asphyxient les conditions de production de l’information – de surcroît concrètement empêchées à Gaza – et alimentent la « low-costisation » du débat public. Il manifeste, enfin, l’hégémonie persistante du « cercle de la raison » et les effets de plusieurs décennies de normalisation médiatique de l’extrême droite. Une extrême droite dont les visions du monde infusent dans les cadrages de l’information, et qui est parvenue à doper nombre de séquences d’emballements dont les effets se mesurent encore aujourd’hui – dans la séquence actuelle, il n’est par exemple pas inutile de penser au lourd héritage des cabales successives de la scène politico-médiatique contre « l’islamo-gauchisme » entre 2020 et 2022 [15].
Ainsi, si la guerre au Proche-Orient a d’ores et déjà profondément reconfiguré la société et le champ politique français – et y laissera des traces indélébiles –, elle restera aussi dans les mémoires tout à la fois comme un symptôme et un accélérateur de la droitisation, de l’occidentalo-centrisme et de la lâcheté d’une (grande) partie des médias dominants.
Post-scriptum : Difficile de conclure ce texte sans rendre un hommage appuyé aux nombreux journalistes palestiniens, mais aussi aux journalistes français et internationaux qui tentent de faire leur travail dignement. Celles et ceux qui, sur place ou non, gardent les pratiques de reportage et d’enquête chevillées au corps pour le droit d’informer, malgré l’adversité des terrains et la dureté de leurs réalités. Celles et ceux qui militent publiquement pour ouvrir Gaza aux reporters. Celles et ceux qui élèvent la voix pour appeler à « la fin des crimes d’Israël ». Celles et ceux qui envoient des lettres comme des grains de sable à leurs consœurs et confrères qui ne sont pas encore morts sous les bombes.
[1] « Gaza Civilians, Under Israeli Barrage, Are Being Killed at Historic Pace » et « The Civilian Death Toll in Gaza », The New York Times, 25/11 et 7/12.
[2] Ziad Majed, « Peut-on parler de génocide à Gaza ? », Orient XXI, 14/12.
[3] « Guerre Israël-Hamas : aucune preuve d’une surestimation du nombre de morts à Gaza, affirme une étude dans « The Lancet » », L’Humanité, 11/12.
[4] « Israël-Palestine : les enfants, victimes de l’horreur », Unicef, 7/12.
[5] Lire Refaat Alareer & Stathis Kouvélakis, « Il n’y a pas de poèmes de destruction massive. Hommage à Refaat Alareer », Contretemps, 14/12.
[6] « UNRWA Situation Report #48 on the situation in Gaza Strip and the West Bank, including East Jerusalem », 11/12.
[7] Gilbert Achcar, « Palestine, le spectre de l’expulsion », Le Monde diplomatique, décembre 2023.
[8] Gregory Mauzé, « Le nettoyage ethnique en Cisjordanie accéléré par la guerre à Gaza », Yaani, 9/12.
[9] Dans la précipitation, des médias ont également relayé trop rapidement le ministère de la Santé de Gaza au moment de l’explosion survenue dans la cour de l’hôpital Al-Ahli Arab (17/10), lequel a surestimé le nombre de morts et annoncé un bombardement israélien (ce qui n’est, à l’heure actuelle, pas établi). L’occasion de souligner que si la « guerre de communication » (ainsi si souvent nommée) concerne indéniablement les deux parties, une approche matérialiste de ce phénomène serait la bienvenue, bien loin des analyses « équidistantes » trop souvent à l’œuvre : force est par exemple de constater que les dispositifs et les mécanismes des propagandes (incluant également le fait d’interdire d’accès un territoire en guerre aux journalistes internationaux) n’ont pas la même puissance « de part et d’autre », tout comme, en l’occurrence en France, le statut de leurs relais ou les conditions de leurs réceptions.
[10] Lire par exemple : « Des détenu·e·s palestiniens sont soumis à des actes de torture et des traitements dégradants, sur fond de multiplication des arrestations arbitraires », Amnesty International, 8/11 ; « À la prison de Gilboa, en Israël : « Si un détenu avait le malheur de bouger, tout le monde était battu » », L’Humanité, 26/10 ; « « It would’ve been better if they shot us » : Palestinians recount prison abuse », +972 Magazine, 8/12 ; mais également une note du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU en date du 16 décembre. Ou encore ce reportage de l’AFP (3/11) à propos des travailleurs palestiniens renvoyés de force à Gaza, faiblement médiatisé en France. Les journalistes sur place purent attester des corps « suppliciés » tandis que plusieurs Palestiniens avaient les « chevilles ceintes de bracelets bleus en plastique. « 061962 », peut-on lire sur l’un, « 062030 » sur un autre. »
[11] « Christophe Barbier : « Se confronter au terrain pollue l’esprit de l’éditorialiste » », Le Journal du dimanche, 14/04/2017.
[12] Citons parmi d’autres exemples Orient XXI (Laurent Bonnefoy, « France. La liberté d’expression bafouée et réprimée », 6/11) ou Mediapart : voir notamment Yunnes Abzouz et Lucie Delaporte, « Conflit israélo-palestinien : une chape de plomb s’est abattue sur l’université française » ; Alix Delmotte, Anaïs FA et Magali Lesauvage, « Israël-Palestine : boycotts et intimidations dans la culture », 13/11.
[13] Voir par exemple « L’interdiction en France de toutes les manifestations de soutien aux palestiniens constitue une atteinte grave et disproportionnée au droit de manifester », Amnesty International, 16/10.
[14] « Israël/Palestine : la liberté d’expression doit être respectée », Centre régional d’information pour l’Europe occidentale des Nations Unies, 24/11.
[15] Voir la rubrique d’Acrimed à ce sujet.