18 janvier | Ivar Ekeland
Un peu dur, non, ce début d’année ? On avait terminé 2019 sur l’adoption de la résolution Maillard, et la défaite de Corbyn, on recommence 2020 avec l’assassinat du numéro deux de la république iranienne, les incendies qui dévastent l’Australie et la réforme des retraites en France, le tout sur fond de manifestations en Algérie, au Soudan et à Hong Kong. Pour nous qui vivons cette époque, ou plutôt ce moment, tant le flot d’informations s’accélère, c’est une impression de chaos qui se dégage. Il y a bien des pilotes dans l’avion, Trump, Bolsonaro, le prince saoudien, le premier ministre australien, mais quand on les voit à l’oeuvre on préférerait qu’ils sautent en parachute et qu’ils nous laissent tranquilles.