Bonjour à toutes et à tous,
Salah Hamouri, comme vous le savez, a été arrêté en pleine nuit chez lui le 23 août dernier et placé en « détention administrative » sur ordre d’Avigdor Lieberman. Cela fait maintenant plus de 5 mois.
Une mobilisation très large dans notre pays, entrainant une multitude de femmes et d’hommes de professions, de fonctions, d’origines sociale, politique et culturelle et de parcours très différents, s’est réalisée. Grâce à elle nous sommes parvenus, petit à petit, à faire bouger les lignes.
C’est ainsi que, le 10 décembre dernier, le Président de la République a exprimé à Benjamin Netanyahou la position française sur la détention administrative, condamnée par notre pays dès lors qu’elle est abusive, systématique et viole le droit à un procès équitable. Il lui a demandé, en conséquence, « la libération de Salah Hamouri ». Emmanuel Macron a précisé par la suite que si Salah Hamouri relevait du droit israélien compte tenu de son statut de Palestinien de Jérusalem, il n’en restait pas moins un citoyen Français et que la France mettrait toute son énergie nécessaire pour que ses droits soient respectés.
Plus de 5 mois après, force est de constater que Salah est toujours en prison, qu’il a subit une mesure punitive pour avoir donné une interview à un quotidien français et que rien, aucun signe ne vient laissant penser à une libération prochaine. La haine et l’acharnement à son endroit sont manifestes et la volonté qu’il quitte sa terre natale est évidente.
Reste que si nous poursuivons nos efforts pour qu’il soit libéré au plus tôt, il convient d’anticiper et de clairement empêcher qu’au bout des 6 mois – qui devraient normalement (mais sans certitude de jour exact) se terminer le 28 février – il soit bien libéré et non pas soumis à une seconde décision israélienne de 6 nouveaux mois de détention administrative. C’est pourquoi l’exigence de libération de Salah Hamouri au plus tard à la fin de cette détention administrative doit s’exprimer pour avoir les effets nécessaires. La demande du Président, non suivie d’effets, indique clairement que des obstacles sont forts et les moyens pour les surmonter à déployer plus fortement encore. La France est un grand pays qui ne peut laisser, sans conséquences, ses demandes repoussées abruptement.
Dans ce cadre et dans cet esprit, nous appelons à des prises d’initiatives, les plus diverses et marquantes, vers l’exécutif afin que Salah soit libre au plus tard, disons le 28 févier conformément à la décision de « détention administrative » signée par Lieberman. Une initiative se tiendra le 16 février en ce sens, une initiative importante et nous voulions vous en informer sans plus attendre afin que vous puissiez vous dégager pour cette soirée qui se tiendra à l’espace Robespierre à Ivry-sur-Seine (métro 7 Mairie d’Ivry) à partir de 18h. Ce sera un moment à la fois politique et festif.
L’entrée est libre sous réservation à libertepoursalah@gmail.com. Nous vous donnerons plus de détails sur le contenu de cette soirée d’ici quelques jours.
Nous arrivons à un moment crucial. Il nous faut garantir la libération de Salah. Il doit être libre comme il n’aurait pas du cessé de l’être et il doit retrouver sa famille, sa femme et son enfant, au plus vite. Nous comptons sur vous dans cette ligne droite que nous espérons être la « dernière ligne droite ».