Rudolf Bkouche, le grand militant, l’engagé pour les bonnes causes est décédé.
Le grand ami de la Palestine n’est plus.
Le non-violent, le pacifiste, l’humaniste nous a quittés.
L’ami des ouvriers, des travailleurs, de toutes les classes populaires a rendu l’âme.
A l’âge de 82 ans il est parti, avant de voir la Palestine libre et indépendante.
J’ai eu la chance de connaître Rudolf en 2004 lors de ma première conférence donnée à Lille, il m’attendait à la gare avec sa barbe blanche et son sourire, il m’a hébergé chez lui trois jours, dans son appartement pleins de livres et on a eu l’occasion de discuter et d’échanger sur plusieurs thèmes, notamment sur la Palestine qui était toujours dans son grand cœur.
Il m’a fait découvrir et visiter la ville, ses différents monuments. Un grand homme, un homme de principes, un homme engagé, un vrai militant qui, malgré son âge, continuait son combat pour les causes justes.
Je suis retourné 3 fois à Lille pour des conférences, et chaque fois, j’ai eu l’occasion de le rencontrer et de discuter avec lui.
Il m’a dit qu’il avait hébergé chez lui beaucoup de conférenciers, de militants de passage à Lille et dans le Nord.
Il me disait son regret de n’être pas allé à Gaza.
Le camarade Rudolf est mort, lui, l’homme engagé, le grand militant qui, jusqu’à son dernier souffle, a poursuivi ses différentes actions solidaires.
Il était un grand soutien pour la Palestine et sa cause juste, il participait à toutes les actions de solidarité. Chez lui, des livres, que des livres, et des livres sur la Palestine ainsi que beaucoup d’affiches dans les différentes pièces, sa maison était la maison de la solidarité.
Jusqu’à ses derniers jours avant sa maladie il participait aux différentes actions du soutien à la Palestine et à toutes les bonnes causes.
Je ne pourrai jamais oublier son humour quand il discutait avec les gens, et sa générosité, son hospitalité, son grand cœur.
Lors de ma dernière visite à Lille en 2013, il m’a accueilli comme d’habitude avec son grand sourire, il m’a demandé les dernières nouvelles de Gaza et de la Palestine, il m’a dit : promis, la prochaine fois quand tu reviens sur Lille, ce sera chez moi avec les livres, il a ajouté : le combat continue !
Repose en paix mon grand ami Rudolf, le combat continue, et la Palestine sera libre un jour !
On te rend aujourd’hui un grand hommage, toi le syndicaliste, toi l’ami de tous les pauvres, toi le soutien à toutes les causes justes, toi le grand ami de la Palestine.
Tous les mots, et toutes les phrases ne peuvent exprimer ma tristesse de ta disparition, mais sache que j’ai été très fier de te connaître, et je serai encore fier de raconter notre amitié et ta solidarité, ton soutien et ton engagement pour la Palestine, à tous les Palestiniens qui n’oublieront jamais tous ceux qui, comme toi, sont des solidaires à leur cause juste.
Ziad Medoukh