Michèle Sibony – Bandung du Nord Montréal 27 septembre 2024
Il est difficile de parler de perspectives de libération dans le moment terrible que traverse le peuple palestinien. On est forcément dans l’utopie ou au mieux dans un espoir qui semble irraisonné, confronté aux rapports de force mondiaux actuels. J’entends mes ami.es, Palestinien.nes de Haïfa, Nazareth, Jaffa, Ramallah, effondrés, dévastés, deuils après deuils, après deuils, j’entends leur peur, leur impuissance, leur sentiment d’abandon, leur vie réduite à je les cite : « rester en vie et préserver à tout prix sa santé mentale ».
Pourtant il faut forcer le vent pour préserver ce qui peut encore être sauvé de l’humanité commune. C’est la raison pour laquelle malgré toutes les difficultés de penser un après commun dans la tragédie que vit le peuple palestinien, je ne puis me résoudre au seul vertige et au seul cauchemar de la destruction totale, et je continue de chercher l’horizon commun. Ce qui est sans aucun doute un privilège dans le moment présent, pour moi, pour nous qui ne sommes pas sous les bombes.
Je m’intéresserai ici, comme juive, non pas aux conditions de la libération du peuple palestinien de la colonisation sioniste (c’est aux résistants palestiniens que revient le soin de les développer) mais plutôt aux conditions de la libération du collectif juif existant en Palestine, et même de tous juifs où qu’ils se trouvent, du fardeau du sionisme.
Dans le film d’Eyal Sivan « conversations potentielles »1, le dernier chapitre envisage « les droits des juifs ». Omar Barghouti et Ilan Pappe y interviennent. Ilan Pappe formule la phrase suivante : « dans le cas des colons il faut parler des droits des bourreaux ». Ce qui indique la difficulté.
Omar Barghouti commence par rappeler que le droit à l’autodétermination ne s’applique pas aux colons mais aux colonisés. Il envisage deux options « réalistes » : l’expulsion, ou dit-il « une intégration éthique » qui ne peut intervenir qu’après la fin du sionisme, une intégration volontaire, choisie. Il parle aussi d’une « contrainte éthique », par laquelle nous aurons plus de chance de réaliser une coexistence éthique, afin qu’il n’y ait pas de victimes dit-il, ni juives ni palestiniennes. »
C’est à l’intérieur de ce cadre que je nous invite à réfléchir.
1 –Colonialisme de peuplement et peuple colon
Dans le colonialisme d’exploitation, la libération du peuple indigène entraîne le retrait de la puissance exploitante (ou pas d’ailleurs). Dans le colonialisme de peuplement, la libération du peuple indigène, quand il n’est pas annihilé et même dans ce cas de colonisation de peuplement dite achevée – les peuples ne disparaissent pas, ils demeurent des minorités porteuses de revendications- ne résout pas la question du peuple colon resté sur place. Cette question a différemment été confrontée selon les circonstances.
Dans le cas de l’Afrique du sud, les blancs afrikaaners sont restés. En Algérie la plus grande partie des colons est partie. Dans ces deux cas le peuple colon était minoritaire (pour l’Algérie 1 million d’Européens contre 9 millions d’algériens en 1954 et pour l’Afrique du sud : 76 % de noirs en 1990 et 13 % de blancs). Dans l’espace entre la mer et le Jourdain la population palestinienne et la population juive israélienne sont aujourd’hui de taille égale. C’est aussi le cas de la nouvelle Calédonie/Kanaky où les Kanaks représentent 40 % de la population, et les Européens 30 % environs. Dans le cas de l’Algérie le peuple colon a dû s’expatrier, et rentrer dans une métropole active, car refusant majoritairement une coexistence et l’ « intégration volontaire éthique » qui leur était proposée. Ainsi en témoigne un des pieds-noirs restés en Algérie : « La grande majorité des pieds-noirs a quitté l’Algérie non parce qu’elle était directement menacée, mais parce qu’elle ne supportait pas la perspective de vivre à égalité avec les Algériens! »2)
D’ailleurs, nous avons oublié ce que rappelle Alain Gresh3 : 200 000 français sur un million sont restés en Algérie après l’indépendance. Il faut enfin souligner qu’aucun des collectifs colonisé concerné ni en Algérie ni en Afrique du sud ni en Kanaky n’a appelé ou n’appelle au départ des colons. Le plus célèbre appel du FLN lancé de Tunis, le 17 février 1960 aux « Européens d’Algérie», disait : «L’Algérie est le patrimoine de tous (…). Si les patriotes algériens se refusent à être des hommes de seconde catégorie, s’ils se refusent à reconnaître en vous des supercitoyens, par contre, ils sont prêts à vous considérer comme d’authentiques Algériens. L’Algérie aux Algériens, à tous les Algériens, quelle que soit leur origine. Cette formule n’est pas une fiction. Elle traduit une réalité vivante, basée sur une vie commune. »
Amnon Raz Krakotzkin avait posé, il y a des années cette question d’une autre manière : est-ce au collectif colon de décider du sort du collectif indigène, n’est-ce pas plutôt au collectif de libération indigène de décider des droits qu’il accorderait aux juifs décolonisés ? D’ailleurs l’OLP s’était attaché à cette question à la fin des années soixante et début des années 70 peu après que l’ANC en Afrique du sud a examiné la question des droits des blancs.
Jusqu’en 1968 la charte de l’OLP indique que « les juifs qui résidaient de manière permanente en Palestine jusqu’au début de l’invasion sioniste sont considérés comme Palestiniens » 4.
Issam Sertaoui membre du Fatah et de l’OLP, racontait alors, après la bataille de Karameh de mars 1968 « la victoire est redevenue possible pour les Palestiniens, et alors nous ( je parle d’un point de vue de psychologie collective) nous avons vu les Israéliens pour la première fois, et nous nous sommes demandé qu’allons-nous faire d’eux ? »5
Le 1er janvier 1969 est publiée à Paris la déclaration du Fatah dans laquelle « Il proclame solennellement que l’objectif final de sa lutte est la restauration de l’État palestinien indépendant et démocratique dont tous les citoyens quelle que soit leur confession, jouiront de droits égaux »6
Et en août 1969 Yasser Arafat précise : «Notre proposition n’est pas liée à un nombre donné, mais à une notion fondamentale, celle qui fait que tous les juifs qui abandonnent l’idéologie sioniste et accepteront de vivre avec nous dans l’État palestinien seront les bienvenus. »6
La proposition du FDPLP lors du 6e conseil national palestinien de septembre 1969 marque une autre étape : « un État palestinien populaire et démocratique pour les juifs et les arabes, avec les mêmes droits, et dans lequel il n’y aura pas de discriminations et pas de place pour l’oppression culturelle et nationale, et dans lequel le droit des arabes et des juifs à perpétuer et développer leur propre culture sera respecté. »6
Cette dernière proposition offre outre une garantie de droits religieux, une forme de reconnaissance de droits nationaux pour le collectif juif. Ces deux options pour un État de tous ses citoyens : soit sans distinction d’origine ou religieuse, soit binational, continuent de traverser toutes les réflexions palestiniennes et antisionistes jusqu’à nos jours.
Les textes du Fatah sur la révolution palestinienne et les Juifs constituent une véritable plateforme de réflexion et ont maintenu la proposition d’un État démocratique pour tous ses citoyens, chrétiens, juifs et musulmans. Mais on y trouve une préoccupation récurrente : pour que cette révolution réussisse il faut qu’un nombre conséquent de Juifs la rejoignent pour construire la nouvelle Palestine. Ce qui n’a pas été le cas, seule une minorité juive s’ y étant ralliée.
Les options proposées par la révolution palestinienne ont été considérées avec mépris, méfiance, ou dans le meilleur des cas condescendance. Comme si la voix révolutionnaire anticoloniale qui s’exprimait par la voix des colonisés n’avait aucune importance, aucun intérêt. Tant la priorité a toujours été dans nos contrées et jusqu’à nos jours de repousser comme illégitime, tout ce qui s’attaque à la souveraineté juive exclusive revendiquée par le sionisme.
Or ce qu’il importe c’est de mesurer dans la durée, non pas les intentions « émancipatrices » du sionisme mais ses effets qui se lisent dans les actes du régime qui l’incarne.
La question posée par les Palestiniens était et demeure celle du partenariat juif. Ce qui n’est pas sans rappeler la fameuse phrase avec laquelle Barak avait mis fin à camp David 2 : « il n’y a pas de partenaires » et qui a fait basculer vers l’apartheid l’ensemble du camp de la paix israélien.
2- Une solution à la sud-africaine
Le congrès national sud-africain, ANC, s’est conçu dès sa fondation en 1912 et 1923 comme un mouvement assimilationniste soutenant des droits égaux et un régime démocratique et non racial. Le régime d’Apartheid est installé en 1948 par le parti national victorieux.
Si l’ANC est passé par une étape africaniste et nationaliste, (divisée notamment entre lutte armée ou pacifique) il se rapproche du parti communiste et appelle à former un congrès du peuple qui réunit en juin 1955 plus de trois mille délégués dont plus de trois cents indiens, deux cents métis et une centaine de blancs. Ce congrès a produit la charte de la liberté qui prévoit l’établissement de droits égaux pour tous et la constitution d’un État démocratique non racial en Afrique du Sud. L’alliance entre le parti communiste et l’ANC a permis une lutte et une victoire commune contre l’apartheid.
Force est de reconnaître qu’il a manqué depuis le début en Palestine, un parti communiste qui puisse jouer ce rôle. Le PC, sioniste par suivisme de Moscou, n’ a pu prétendre jouer le rôle du PC sud-africain. Amnon Raz Krakotzkin l’explique avec précision : « À l’époque, les seuls à avoir soutenu le partage en vertu d’un universalisme aveugle furent des communistes arabes qui se trouvèrent dès lors en porte-à-faux par rapport à leur propre peuple. Quant aux communistes juifs, leur soutien au plan de partage ne pouvait que les réconcilier avec leur peuple, le yishouv et ses représentations. Plus tard, ils allaient avaliser également la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, une déclaration qui ne faisait déjà plus mention de la création d’un État palestinien, autre terme de la résolution 181… Mais il est vrai que c’est l’Union soviétique qui a assuré la victoire des Juifs en leur fournissant des armes qui allaient servir contre une population palestinienne démunie de tout moyen pour se défendre et protéger ses terres. »7
Aujourd’hui, côté palestinien, l’absence de l’OLP c’est à dire d’un congrès national palestinien, l’autorité palestinienne mise en place qui collabore avec le régime sioniste, et côté juif le gouvernement en place suprémaciste blanc qui conduit une guerre génocidaire, sont autant d’obstacles à la construction d’un Congrès du peuple si nécessaire pour penser l’avenir.
Quel serait l’intérêt d’un congrès national palestinien qui envisage la libération de tous les habitants de la Palestine historique et puisse appeler à un « congrès du peuple » ?
Avec quels partenaires ? Cette fois la question du partenariat juif est posée au présent et au futur. Pourtant il y a de nombreux Israéliens même parmi ceux qui ont quitté provisoirement leur pays faute d’horizon et des juifs antisionistes de plus en plus nombreux et visibles dans le monde qui seraient prêts à soutenir et participer à la construction d’une telle initiative, lorsqu’il sera possible de l’élaborer.
Ouvrir le champ, à côté des tous les représentants du peuple palestinien , aux juifs antisionistes du monde, pour qui Israël est devenu que cela leur plaise ou non le problème, pour ne pas dire une menace, afin d’ élaborer ensemble un Congrès du peuple, pourrait s’avérer bénéfique. Un tel congrès dessinerait un autre avenir pour les deux collectifs qui vivent en Palestine, et aurait des incidences positives bien au-delà.
Ce que le sionisme a fait aux juifs, aux Israéliens bien sûr, mais à tous les juifs dans le monde :
C’était d’ailleurs annoncé ou prophétisé par tout ce que compte d’antisionistes le judaïsme depuis le début du sionisme et jusqu’à nos jours.8. Il a transformé le judaïsme en judéo-nationalisme, contre tout ce que représentait l’éthique juive de la responsabilité, envers autrui et envers le monde. Il nous a d’abord blanchis, assignés à l’Occident impérialiste dont il est la création. Il nous a tous embrigadés dans la défense d’un régime suprémaciste blanc. Il a transformé la diaspora, l’exil juif assumé dans un monde à réparer, en succursale à son service, en périphérie d’Israël devenu la centralité juive. Cette centralité de nature coloniale s’appuie sur les paradigmes racistes et suprémacistes occidentaux dont elle est héritière. Une telle domination exercée sur les colonisés provoque en retour la peur des colons, leur haine des arabes, et en imprègne les communautés juives dans le monde. Un exemple le plus flagrant de cette identification est la dernière déclaration du grand rabbin de France Haïm Korsia : Comparant l’attaque criminelle du 7 octobre sur le sud d’Israël, aux crimes commis par l’armée israélienne depuis un an à Gaza, il déclare : « Ce n’est pas du même ordre »,… « Je n’ai absolument pas à rougir de ce qu’Israël fait dans la façon de mener les combats »… et il conclut : « Tout le monde serait bien content qu’Israël finisse le boulot et qu’on puisse construire une paix enfin au proche orient ». Sur cette dernière proposition on entend bien qui est ce tout le monde qui rêve de pouvoir se débarrasser définitivement des Palestiniens, pour construire une paix des cimetières, une pax americana, ce ne serait pas la première, au Moyen Orient.
De même on compte pour la France 4 000 jeunes franco-israéliens qui ont rejoint l’armée israélienne à Gaza.
Enfin le reportage de Lee Yaron du 6 septembre dans Haaretz sur l’échange de populations juives-israélienne depuis le 7 octobre est édifiant. Elle décrit ceux qui quittent Israël : « poussés par la peur de la guerre et de l’effondrement de la démocratie, ou simplement le coût de la vie élevé », et ceux qui y immigrent « poussés par l’antisémitisme, l’antisionisme, la solidarité avec Israël », et persuadés que c’est sur le front occidental et dans la souveraineté juive qu’ils pourront le mieux se défendre. Le nombre de juifs canadiens et américains ouvrant des dossiers d’immigration a plus que doublé depuis octobre 2023.
D’octobre à juillet le ministère de l’intégration et l’aliya déclare 24 357 immigrants dont 3 250 de France, soit plus du double qu’à la même période l’année précédente.
Dans le même temps le ministère des statistiques déclare 42 185 Israéliens qui ont quitté le pays vers l’Europe et les États-Unis depuis octobre, dont 12 300 au mois d’octobre même, et les demandes de visa professionnel vers l’Amérique du nord se sont multipliées. Il est donc difficile, impossible aujourd’hui de ne pas voir dans ce double mouvement, et ses motivations, les incidences du sionisme sur les juifs, au-delà des Israéliens eux-mêmes.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de résistances, et même de fortes résistances juives, Jewish Voice for Peace, aux États-unis, Independant Jewish Voice au Canada, et les nombreuses associations juives antisionistes européennes, mais elles se heurtent pour l’instant comme toutes les autres dans le monde, au pot de fer impérialiste qui les ignore ou les écrase quand il ne peut plus les ignorer. C’est de toutes ces résistances qu’il faut envisager le soutien à un congrès du peuple que j’évoquais plus haut.
Se débarrasser du sionisme, c’est se débarrasser du vêtement blanc :
Comment les juifs sont devenus blancs, et quelle distance cela a installé entre eux et les idéologies de libération? Lewis Gordon revient sur cette transformation et ses conséquences dans un article intitulé : « Pourquoi les juifs ne doivent pas redouter la libération « 9
Il commence par ce rappel :
« Après tout, historiquement les juifs n’étaient pas blancs. C’est la nécessité de créer une distance avec les populations colonisées dans le monde euro-moderne qui a accru la demande de populations blanches dans les colonies. Le résultat a été que beaucoup de groupes qui en Europe n’étaient pas blancs, se sont vu offrir un ticket de blanchité dans ces avant-postes. »
Mais, il ajoute : « S’identifier à la blanchité c’est nécessairement s’identifier à l’asservisseur et au maître….«
Afin d’expliciter cette distance, il fait appel à une catégorie de juifs qui nous est peu familière les afro-juifs. Et il compare le positionnement des juifs blanchis et des afro-juifs lors de la fête juive de la libération, Pâques ou Pessah en hébreu.
La Pâque juive célèbre la libération de l’esclavage et de la sortie d’Égypte, avec laquelle les juifs occidentaux blanchis n’entretiennent qu’un rapport lointain.
Ils ont trouvé dit Gordon, un lien plus récent avec la libération : le judéocide, l’antisémitisme, et l’État Israël. Alors que « Ce qui pour les Afro-juifs est proche ou plus intime dans l’injustice et l’oppression ne concerne pas seulement l’esclavage, le racisme et l’antisémitisme. Il s’agit aussi du colonialisme…» .
L’investissement euro-juif dans la blanchité abolit la ligne de défense contre le colonialisme, l’esclavage et le racisme. Comme les discours de libération sont ouvertement anticoloniaux, anti-esclavagistes et anti-racistes, cela met la blanchité juive en contradiction logique avec la libération et la lutte pour la liberté…
et il conclut : Là où le peuple juif devient l’ennemi de la libération, le judaïsme se perd.
Pour beaucoup de juifs retrouver le sens de la libération ne se fera qu’en se débarrassant du vêtement blanc et du sionisme. Ce que beaucoup d’autres juifs font aujourd’hui mus par l’éthique de responsabilité qui fonde le judaïsme, et devant la dévastation morale et physique que produit le sionisme.
Dans son ouvrage célèbre, « vers une théologie juive de la libération Marc Ellis cite Joan Casañas, professeur de théologie espagnol, qui a longtemps résidé au Chili.10. Dans son livre « The task of making god exist », Castañas rapporte une conversation avec des militants chrétiens entre le renversement du gouvernement en 1973, et le début du massacre du peuple chilien. Il commence par leur poser la question : Militants que voyez-vous dans la nuit ?11
Ellis se réfère à cette nuit dans ces termes :
Il est possible qu’en racontant la vision nocturne des victimes de l’Holocauste, nous puissions jeter les bases d’un dialogue avec ceux qui, aujourd’hui, scrutent l’obscurité avec crainte et inquiétude ?
Se pourrait-il que nous ne soyons pas seuls dans la nuit, mais que nous soyons rejoints par des sœurs et des frères dans une nouvelle continuité de lutte et d’espoir ?
Une solidarité rétrospective au-delà des frontières religieuses et géographiques, qui pourrait présager d’une solidarité de chair et de sang pour l’avenir ?
… L’obscurité contient de nombreux peuples. Ils sont différents, chacun avec sa propre histoire et sa propre voix ; ils sont aussi semblables – en ce qui concerne l’oppression et la résistance, l’abandon et le désespoir.
Mais dans la nuit, ne serait-ce qu’un instant, ils ne font qu’un.
- DVD qui accompagne le livre Un État commun co-écrit avec Eric Hazan (La Fabrique 2012)[↩]
- cité dans le reportage d’Aurel et Daum : « Sans valise ni cercueil » (Le monde diplomatique, mai 2008)[↩]
- dans sa présentation de « le Fatah- la révolution palestinienne et les Juifs » (Libertalia 2021)[↩]
- Le Fatah, la révolution palestinienne et les juifs (Libertalia 2021)[↩]
- Idem[↩]
- ibidem[↩][↩][↩]
- Les conditions de toute solution – (revue nouvelle, mai juin 98)[↩]
- voir la compilations de textes juifs antisionistes publiée dans « Antisionisme, une histoire juive », Syllepse 2023)[↩]
- Pourquoi les juifs ne doivent pas redouter la libération – Lewis Gordon université du Connecticut (revue Tumultes, numéro 50 – 2018)[↩]
- Voir Marc Ellis dans « Vers une théologie juive de la libération, Baylor University Press, p. 165[↩]
- Joan Casañas – « The task of making god exist » cité par Marc Ellis dans « Vers une théologie juive de la libération » Baylor University Press, p. 165[↩]