Coup sur coup, deux camarades de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), notre co-Président Jean-Guy Greilsamer et notre camarade Pessi Borrell, ont été victimes d’une agression téléphonique morbide consistant à faire envoyer à leur domicile des forces de police en nombre pour intervenir prétendument à la demande d’une personne qui serait attaquée au domicile de nos camarades. Voir sur notre site les récits qu’en font Jean-Guy et Pessi.
Par le piratage des numéros de téléphone, l’auteur se fait passer pour la police auprès de sa victime, et inversement.
Ceci n’est ni drôle ni anodin. Il s’agit d’actes malveillants et intentionnels.
Ils reprennent le processus opératoire utilisé par Gregory Chelli, dit Ulcan, contre le journaliste de Rue 89 Benoît Le Corre, ce qui a provoqué le décès de son père par crise cardiaque.
Ce procédé crée le trouble dans le quartier des personnes concernées, risquant de mettre les victimes en situation difficile.
Or il apparaît que ces attaques ne sont pas lancées au hasard, mais contre des militants, notamment ceux qui luttent pour une paix juste au Proche Orient, et en l’occurrence contre des militants de l’UJFP et de la campagne internationale BDS (« Boycott, Désinvestissement, Sanctions » contre l’État d’Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international).
Le piratage des numéros de téléphone comme le piratage des sites menace directement les libertés de pensée et d’expression.
Nous sommes solidaires des plaintes déposées par nos camarades, nous les soutenons dans leur volonté de les voir aboutir, serons attentifs à la suite qui leur sera donnée, et nous nous y associerons.
Nous appelons tous nos adhérents, et au-delà tous les militants, à être vigilants à ne pas se laisser intimider, et à poursuivre leurs actions avec plus de force et plus de rigueur encore.
Le Bureau national de l’UJFP, le 8 mars 2015
