Depuis plusieurs jours, nous avons diffusé sur les réseaux sociaux des photos d’affiches placées dans des panneaux JC Decaux (sans fracturation) qui dénoncent l’apartheid israélien. Ces photos ont été relayées par des centaines de personnes et ont touchés des centaines de milliers d’autres sur les différents réseaux sociaux.
Il n’en fallait pas moins pour que plusieurs organisations proches de l’extrême droite israélienne développent une campagne de menaces et d’intimidations sur les réseaux sociaux en particulier le BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme), l’OJE (Organisation Juive Européenne), B’nai Brith France, Elnet France, Eli Nahum, le Centre Simon-Wiesenthal, l’Union Française contre l’Antisémitisme, la Ligue de Défense Juive et des personnalités du CRIF et du FSJU.
Cette campagne a été relayée par tout ce que compte la fachosphère pro-israélienne comme site « d’informations » à l’image du Times of Israël, le Jerusalem Post, Radio J, Radio Kol-Aviv, Europe-Israël ou encore Valeurs Actuelles.
Ce n’est pas étonnant de voir que de simples messages antiracistes provoquent de telles réactions d’organisations et de personnalités qui défendent l’apartheid israélien. Leurs annonces de dépôts de plaintes en série, d’appels à notre dissolution dans des médias pour quelques affiches en dit long sur leur crainte de voir se développer en France des collectifs anticolonialistes et de soutien au peuple palestinien. Leurs comparaisons abjectes qui visent à assimiler la solidarité avec la Palestine à de « l’antisémitisme », à un « génocide », du « terrorisme », à « Mohamed Merah », etc. ne sont que des méthodes pathétiques pour tenter de nous faire taire et de nous intimider. Pour que les choses soient claires : nous ne céderons rien ! Nous continuerons notre soutien au peuple palestinien et à sa résistance jusqu’à la libération de la Palestine de la mer au Jourdain !