L’UJFP exprime sa plus profonde indignation suite à la destruction de l’olivier planté en hommage à Ilan Halimi à Épinay-sur-Seine.
L’UJFP affirme sa solidarité avec sa famille et avec toutes celles et ceux qui refusent l’obscurantisme et la haine. Nous appelons à replacer l’engagement contre l’antisémitisme au cœur du combat contre toutes les formes de racisme. À l’heure où nous écrivons, nous n’avons aucune information sur les auteurs ou autrices présumé.e.s de l’acte et, quels qu’en soient les auteurs, il s’agit là d’un acte condamnable contre la mémoire d’un crime odieux.
Ilan Halimi, 23 ans, avait été enlevé, séquestré et torturé en janvier 2006 par un groupe de criminels persuadé de pouvoir obtenir une rançon de sa famille juive.
Ce n’est pas la première destruction haineuse et imbécile à l’encontre du souvenir d’Ilan Halimi ; la plaque de souvenir commémorant son tragique décès, érigée en 2011 à Bagneux a ensuite été vandalisée à plusieurs reprises. Et deux autres arbres plantés ont été vandalisés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.
Le tronçonnage de cet arbre constitue un acte symbolique odieux, porteur d’une haine que nous combattons. Ce geste vise à effacer le souvenir du crime antisémite et à entacher le devoir de mémoire que la société doit à toutes les victimes du racisme, quelle qu’en soit sa forme.
Pour l’UJFP, le combat contre l’antisémitisme doit s’inscrire dans le combat de l’antiracisme politique et décolonial. Cette lutte est indissociable du combat pour la paix, la justice et l’égalité de toutes et tous tant ici qu’en Palestine.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 15 août 2025
