LIBERTÉ POUR NOTRE CAMARADE IMAD

Ce mercredi 21 août, Imad a été contrôlé dans la rue parce que peut être arabe, méprisé, harcelé dans un commissariat pendant 10h, envoyé dans une prison pour étranger-es pour en être déporté.

Depuis l’accord raciste et colonial en « matière de réadmission de ressortissants en situation irrégulière » signé le 11 Juin 2018 entre la France et le Maroc, les marocain-es sont déporté-es en masse même sans preuve de leur nationalité. Comme les algerien-nes et les tunisien-nes, ils comptent parmi celles et ceux les plus humilié-es, frappé-es, insulté-es en rétention et lors des déportations.

Imad est un camarade qui lutte depuis des années avec et auprès des autres personnes exilées. Il s’est battu haut et fort pour ses droits et ceux des autres sur les campements, dans les manifestations et à l’occupation de lycée Jean Jaurès en 2016.

Imad est un ami et aujourd’hui on a la rage.

Comme pour tous-tes les camarades gilets noirs arrêté-es au travail par leur patron voyou, en allant renouveler leur droit a l’aide médicale d’État et jusque devant la porte de leur chambre au foyer.

Cette répression et ce racisme sont quotidiens et politiques. Nous n’avons plus peur et nous ne laisserons plus personne n’être qu’un contrôle au faciès une statistique ou une bavure.

Nous traquerons leur violence et leur mépris partout où ils se trouveront dans la rue chez les flics et les patrons ou les préfectures.

LIBERTÉ POUR IMAD
LIBERTÉ POUR TOUS-TES LES AUTRES

FERMONS LES CENTRES DE RÉTENTION

NI RUE NI PRISON
PAPIERS ET LIBERTÉ POUR TOUS-TES

LA CHAPELLE DEBOUT!

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