L’extrême-droite a, une fois de plus, été contenue. Mais le barrage est plus fragile que jamais, et la responsabilité du champion réélu du bloc bourgeois est immense. Sans son quinquennat de violences sociales, de répression policière, d’atteintes aux libertés publiques et de légitimation de personnalités fascisantes comme de certaines de leurs thèses, jamais l’extrême-droite n’aurait pu se hisser à un tel niveau et recueillir autant de suffrages.
La séquence politique qui s’ouvre exige notre vigilance constante. Si l’extrême-droite a été battue dans les urnes, la dynamique autoritaire initiée par Emmanuel Macron est, elle, loin d’être enrayée.
L’UJFP continuera d’exiger de l’exécutif l’arrêt de l’impunité accordée à Israël, État d’apartheid, et notamment un soutien effectif à la demande de libération de Salah Hamouri et la signature du décret d’expulsion de Georges I. Abdallah permettant sa libération et son retour au Liban.
L’UJFP sera de toutes les mobilisations en faveur de l’égalité, de la justice et de la dignité. À la lumière du bilan d’Emmanuel Macron, elles risquent d’être une fois encore nombreuses…
La Coordination nationale de l’UJFP, le 26 avril 2022