Depuis le 17 avril 2017, 1600 prisonniers Palestiniens, toutes appartenances politiques confondus, sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes. Ils y sont détenus en violation du droit international, subissent tortures et traitements inhumains et dégradants, souffrent de négligence médicale.
Ils réclament l’application de droits élémentaires : fin de l’isolement, fin de détention des mineurs, fin de l’arbitraire des détentions administratives, augmentation du nombre et de la durée des visites familiales, allègement des restrictions à l’accès aux livres, aux colis et aux soins médicaux.
Le mouvement de grève de la faim a été lancé par le député Marwan Barghouti, le « Mandela palestinien » qui vient d’être hospitalisé au 38ème jour. La situation des grévistes de la faim devient dramatique.
Le gouvernement israélien est responsable de la vie de ces prisonniers politiques qu’il détient. Son refus de toute négociation sur les conditions d’emprisonnement des détenus peut conduire à des décès. On se souvient de Bobby Sands en Irlande du Nord.
Ce refus de trouver des solutions humaines est dans la logique de la dénégation de tous les droits humains et du droit même à l’existence des Palestiniens en Palestine. L’instauration d’un régime d’apartheid en Palestine suppose l’écrasement de la protestation palestinienne.
L’Union juive française pour la paix, en solidarité avec tous les organisations qui luttent pour l’égalité et la justice, appelle à rejoindre les manifestations et rassemblements qui se tiennent, les initiatives et actions de boycott BDS visant à faire connaître la situation des prisonniers politiques palestiniens et leurs revendications, ainsi qu’à protester contre leur sort.
Le Bureau national de l’UJFP le 26-05-2017