Les habitants de la bande de Gaza sont éveillés depuis l’aube, attendant sept heures du matin, heure du début de la trêve, pour aller inspecter leurs maisons dans la zone située dans la région centrale et au sud de la bande de Gaza et à l’est de Khan Yunis, mais ils ont commencé à retourner dans les écoles de l’UNRWA cet après-midi, très déçus par les scènes de destruction qui ont frappé leurs maisons et par l’occupation qui a détruit la région de Khuza’a. Qui sont devenues des fragments comme tout le reste des zones frontalières.
Quant aux habitants du nord de Gaza qui ont été déplacés vers le sud, nombre d’entre eux ont tenté de se diriger vers le nord pour retourner chez eux dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza. Certains d’entre eux ont réussi à dépasser les chars stationnés au carrefour de Netzarim par des routes secondaires, mais la plupart a subi des tirs. Beaucoup d’entre eux ont été blessés et plus d’une personne a été tuée, puis ils sont retournés vers le sud.
Les personnes déplacées du nord qui sont hébergées dans les écoles de l’UNRWA et dans les rues secondaires vivent des conditions tragiques.
Les maladies se sont également propagées parmi beaucoup d’entre eux en raison du manque d’hygiène et du manque d’eau, de sorte que ces personnes déplacées ont décidé de risquer leur vie et celle de leurs familles pour rentrer chez elles.
Il convient de noter que 95 % des voitures ne peuvent pas circuler en raison du manque de carburant, ce qui oblige les gens à emprunter des moyens primitifs tels que des charrettes tirées par des ânes, qui ont joué un rôle efficace pendant la guerre pour transporter les personnes et les blessés vers les hôpitaux de la bande de Gaza. Le prix d’une bonbonne de gaz de 12 kilos a atteint 250 euros, et comme pour un litre d’essence, le prix du litre a atteint 20 euros, ce qui rend très difficile le déplacement vers des régions éloignées.
Quant aux nouvelles concernant la pépinière, un des fils d’Abou Jamal s’y est rendu et nous a raconté que la pépinière avait été bombardée par un missile F16 et avait été complètement détruite. Je lui ai demandé de me fournir des photos. Oui, la pépinière faisait partie de la résistance à l’occupation. Cela aidait les agriculteurs à rester fidèles à leurs terres, ce qui constituait un fardeau pour l’occupation. Honte à cette occupation !