Janine Halbreich-Euvrard et Carol Shyman
Préface de Leila Shahid
Postface de Michel Warschawski
Riveneuve éditions
Quelles aspirations chez les cinéastes palestiniens, et chez leurs voisins israéliens ?
Quel désespoir et quelle espérance les animent ? Quelles sont leurs craintes, et déjà sur l’utilité de leur travail ?
Dix ans après son premier livre « Israéliens, Palestiniens, que peut le cinéma, Carnet de route », Janine Euvrard-Halbreich est repartie, accompagnée cette fois de Carol Shyman, en Palestine et en Israël.
Comme un carnet de route, l’ouvrage donne la parole à une vingtaine de cinéastes palestiniens et israéliens. A travers les premiers, il laisse entendre le désespoir et le manque d’avenir de toute une société palestinienne désabusée et dégoutée souvent par des gouvernants qui l’ont abandonnée. Du côté israélien, il témoigne de la lassitude, du désespoir de certains militants face à une dérive de plus en plus droitière de la société, du ras-le-bol de beaucoup de ne pas vivre une vie normale, de la montée d’un racisme de plus en plus palpable dans les commentaires de certains.
Au cours de ce » road movie « , dans les chambre d’hôtes, les restaurants, les transports, les auteurs cinéphiles racontent les retrouvailles avec certains de leurs intimes, revus après des années, retrouvailles douloureuses parfois. Deux articles de fond sur l’histoire des cinémas israélien et palestinien, confiés à la chercheuse Yael Munk et Laure Fourest, complètent l’exploration.