Écrire une histoire tue : Le massacre de Sabra et Chatila dans la littérature et l’art

Que sait-on du massacre qui s’est produit dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, à l’ouest de Beyrouth, entre le 16 et le 18 septembre 1982, pendant le siège de Beyrouth et l’opération « Paix en Galilée » conduite par l’armée israélienne ? Les historiens font-ils toute la lumière sur cet épisode éruptif de violence ? En particulier, la question est-elle tranchée quant à la part de responsabilité de l’armée israélienne placée aux abords des camps ? Rien n’est moins sûr. Le discours est souvent pris dans les chausse-trappes et les formes imposées d’un discours biaisé, qui orchestre et perpétue ce qu’il faut bien regarder comme un tabou, et qui touche plus généralement à l’histoire de la Nakba.1

Après un bilan historiographique, cet ouvrage, — issu d’une thèse en littératures française francophone et comparée, intitulée « Écrire une histoire tue. Le massacre de Sabra et Chatila dans la littérature et l’art » — étudie les récits et poétiques relatives au massacre perpétré dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, à travers quatorze oeuvres évoquant cet événement connu, mais passé sous silence.

Éditions Classiques Garnier, 25€


Note-s
  1. https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/sabra-et-chatila-1982-ce-que-l-art-vient-faire-dans-l-histoire,3322[]

BIBLIOGRAPHIE
  • Sandra Barrère | Écrire une histoire tue | 25€