Le MRAP condamne l’ignominieux message publié sur les réseaux sociaux du CRIF le 15 mai 2018

Le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives en France) reprend à son compte une déclaration non sourcée de Golda Meïr “Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants, nous ne pouvons leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants. La paix s’installera le jour où les arabes aimeront plus leurs enfants qu’ils ne nous haïssent”.

Le CRIF ajoute même “c’est toujours d’actualité” revendiquant l’héritage raciste du propos.

Inversons les mots arabes et juifs dans cette citation, chacun y verra l’antisémitisme le plus abject.

Comme le bateau ivre qui rompt les amarres et dérive loin du port, le CRIF qui fut celui de l’humaniste Théo Klein, s’est échoué sur les récifs du racisme anti-arabe le plus primaire.

Les dirigeants actuels du CRIF se comportent plus en factotum de la droite extrême israélienne qu’en représentants des juifs de France.

Paris, le 18 mai 2018


NDLR : le tweet du CRIF en question

#Actu – Golda Meir disait cela il y a près de 50 ans, et c’est toujours d’actualité ! pic.twitter.com/PyzmUSYWGk

— CRIF (@Le_CRIF) 15 mai 2018