Le génocide d’Israël contre les Palestinien·nes accélère l’effondrement de son économie

Un journal notoire israélien a révélé le 10 juillet 2024 que 46 0000 entreprises israéliennes ont mis les clés sous la porte depuis le début du #GazaGenocide d’Israël contre 2,3 millions de Palestinien·nes. À ce jour, il s’agit du plus fort indicateur à marquer l’accélération et la gravité des dommages sur l’économie israélienne. #ShutDownNation

Au rythme des choses, le régime de colonisation de peuplement et d’apartheid d’Israël, vieux de 76 ans, pourrait ne pas vivre pour « célébrer son centième anniversaire », selon un rapport récent d’Eugene Kandel, ancien chef du Conseil Économique National d’Israël au bureau du Premier Ministre, et de Ron Tzur, qui était un haut fonctionnaire du gouvernement. Ils dépeignent « le tableau d’un échec total dans les systèmes, la gestion et les opérations de l’administration israélienne… un effondrement. »

Ils argumentent que la démographie de la communauté ultra-Orthodoxe déterminera la direction d’un État nationaliste de la Torah, entrainant la migration de masse de l’« élite productive » d’Israël, comme dans une « ruée bancaire ». Ils prédisent que le départ de quelques 20 000 cerveaux serait suffisant pour Israël à être privé de la haute technologie, du milieu universitaire et de la sécurité.

L’éminent économiste israélien Dan Ben-David affirme : « Nous ne deviendrons pas un pays du Tiers Monde, cela n’arrivera plus. Seulement 0,6% de la population sont des médecins, mais qui les forment ? Le personnel senior dans la recherche universitaire représente 0,1% de la population. Les travailleur·ses de la haute technologie représente 6% de la population. Ensemble, cela représente 300 000 personnes. Il suffit qu’une masse significative de ces groupes choisissent de ne plus être là demain matin, et l’État d’Israël quitte le monde développé. »

En juin 2024, le géant de la tech Intel a gelé la construction d’une usine à 25 milliards de dollars en Israël, portant un « coup sévère » à l’« économie déjà endommagée » d’Israël. En 2022, les exportations d’Intel en Israël représentaient 1,75% du PIB d’Israël.

En février, le plus grand fonds souverain au monde, le fonds pétrolier norvégien de 1,6 billion de dollars, s’est désinvesti entièrement (approximativement 500 millions de dollars) des obligations israéliennes. Plus récemment, deux des plus grandes églises américaines, l’Église Méthodiste Unie et l’Église Presbytérienne des États-Unis, se sont également désinvesties des obligations israéliennes.

Durant le #GazaGenocide d’Israël en cours, plus de 80% des start-ups israéliennes ont souffert de dégâts, avec plus de 50% d’entre elles avec moins de 6 mois de liquidité. « Les investisseurs providentiels » ont chuté de 75% en 2023, et les investissements en capital de croissance dans les entreprises israéliennes ont diminué de 32% d’une année sur l’autre au 1er trimestre 2024. #ShutDownNation

La plus grande société de retraite norvégienne, KLP, a désinvesti 69 millions de dollars de Caterpillar à cause de ses implications dans les violations des droits humains des Palestinien·nes à Gaza et en Cisjordanie.

En avril 2024, Samsung Next, la branche innovation du géant technologique coréen, a annoncé vouloir clôturer ses opérations à Tel Aviv, devenant un signe supplémentaire de la chute drastique de la confiance des investisseur·ses dans l’économie israélienne.

La chaîne de café Prêt à Manger a abandonné ses plans d’ouverture de 40 branches israéliennes à la suite de la nouvelle de la Campagne de Solidarité avec la Palestine (Royaume-Uni) annonçant le lancement d’une large campagne de boycott à l’encontre de l’entreprise. Investir dans l’apartheid d’Israël a toujours été immoral et illégal. Maintenant c’est aussi extrêmement risqué ! #BDS marche vraiment !

Traduit de l’article du Comité National Palestinien BDS (BNC)

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