LE CRIF EN FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE

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Le CRIF (Conseil – soi-disant – Représentatif des Institutions juives de France) essaie désespérément de faire croire que l’appel du mouvement BDS au boycott de l’État d’Israël est interdit.

L’objectif du mouvement BDS, initié par un large front d’associations palestiniennes, est rappelons-le le « Boycott, Désinvestissement, Sanctions » contre Israël jusqu’à ce que cet État se conforme au droit international.

Au cours des premières années du mouvement BDS en France, le CRIF qualifiait d’antisémite l’appel au BDS et les officines sionistes ont perdu la plupart des procès qu’elles intentaient sur cette base. Le mouvement BDS a progressé dans le monde entier en affichant sa dimension antiraciste et son strict attachement au droit international.

Le CRIF est alors devenu plus prudent dans le choix de ses arguments et a développé une autre tactique.

Il a ainsi publié le 1er mai le communiqué intitulé « CRIF – LA LOI INTERDIT ET PUNIT LE BOYCOTT AINSI QUE L’APPEL PUBLIC AU BOYCOTT ». Vous pouvez constater que ce communiqué précise que c’est en France que le boycott serait interdit et que le texte ne contient d’ailleurs même pas le mot « Israël ».

Le CRIF sait très bien que le mouvement BDS relève de la liberté d’expression et que de nombreux jugements l’ont confirmé. Ainsi celui de la Cour Européenne de Droits de l’Homme le 11 juin 2020 et récemment celui du Conseil d’État, qui a suspendu la dissolution des associations Palestine Vaincra et Comité Action Palestine, précisant que « … l’appel au boycott, en ce qu’il traduit l’expression d’une opinion protestataire, constitue une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression ».

Mais mentir n’est pas un problème pour le CRIF. Ce qui importe pour lui c’est d’essayer d’entraver le développement du BDS. Et il sait qu’il peut compter sur le soutien du gouvernement Macron, dont le ministère de la justice a, le 20 octobre 2020, adopté une dépêche adressée aux procureurs consacrée « à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens ».

Le CRIF ne réussira pas à occulter les rapports – en particulier celui d’Amnesty International – démontrant qu’Israël est un État d’apartheid. Ses mensonges contiennent une part de désespoir impuissant dans un moment où le BDS se répand sur toute la planète.

Et ce qui importe pour les militants du BDS, dont l’UJFP, c’est de contribuer efficacement à mettre fin à la politique criminelle, coloniale et d’apartheid du gouvernement israélien contre le peuple palestinien.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 10 mai 2022