Devant le Conseil national du Fatah, Mahmoud Abbas a déclaré que les nazis ont exterminé les Juifs « non parce qu’ils étaient Juifs », mais pour« leur place dans la société… en lien avec l’usure et l’argent ».
Scandaleusement révisionnistes et antisémites, ses propos ne peuvent que nuire à la Palestine et à son peuple. L’antisémitisme est un poison raciste que le colonialisme israélien sait exploiter sans vergogne. Et le fait qu’à l’intérieur d’une déclaration négationniste M. Abbas mêle une remarque sur l’origine Khazar des ashkénazes est utilisé par les médias israéliens pour décrédibiliser cette idée qui remet en cause la légende du peuple juif endogène depuis toujours.
Bien sûr, les médias dominants sont beaucoup plus diserts et choqués par cette déclaration que par les expressions du racisme antisémite ou islamophobe en Israël comme dans notre propre pays. La même Maire de Paris Hidalgo — qui s’offusque à juste titre des déclarations d’Abbas — continue d’apporter son soutien sans faille à l’État d’apartheid et au racisme qu’il promeut.
Mais dans la lutte du peuple palestinien pour ses droits le racisme n’a pas sa place ; bien des Palestiniens le savent et le disent, et Mahmoud Abbas montre une nouvelle fois qu’il ne doit pas faire Autorité.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 11 septembre 2023