La Marche pour l’Egalité : ou l’instrumentalisation d’une
mobilisation sociale
RENCONTRE-DEBAT A LA FÊTE DE L’HUMANITE
A l’initiative du Collectif national Egalité des Droits – Justice pour tous (tes)
Le Samedi 14 septembre 2013 de 16h30 à 19h
Au Stand ENVIE DE LIRE
Avenue Gladys MARIN – Village du Monde
La mobilisation portée par la Marche pour l’Egalité de 1983, il y a 30 ans déjà, n’est pas morte ! La Marche pour l’Egalité renvoie à bien d’autres mobilisations : elle nécessite une véritable analyse critique et politique, un travail de mémoire et d’histoire, contre tout consensus, contre toute forme de récupération par une histoire officielle dominante, souvent commémorative.
Beaucoup ont vu dans La Marche de 1983 (celles de 1984, et de 1985) l’avènement d’une société qui allait être enfin « multiculturelle », avec tous ces marcheurs ; et ces jeunes étiquetés « jeunes immigrés de banlieues », catalogués de « beurs » par nombre de médias et de discours politiques.
En réalité, cette mobilisation s’est insurgée contre les violences policières, les actes et crimes racistes, pour une égalité des droits – tout en revendiquant une démarche « non-violente » – et a posé une question à la société française non en termes « culturalistes » ou « ethniques », mais en termes politiques. Quel a été le rôle et quelles sont les responsabilités actuelles des pouvoirs politiques, et notamment des organisations et des gens de gauche dans la dépolitisation de la Marche ?
Animation : Ixchel DELAPORTE (journaliste/L’Humanité)
Intervenants :
Abellali HAJJAT (sociologue, Université de Nanterre-Paris Ouest)
Said BOUAMAMA (sociologue, militant associatif, IFAR), sous réserve)
Autres membres du Collectif « Marche pour l’Egalité des droits/ Justice pour tous ‘tes)»