La Ligue de défense juive (LDJ) fait l’apologie du crime ! Pourquoi le pouvoir laisse-t-il faire ?

Le 22 février, la LDJ publiait sur son site l’article suivant :

« Baruch Goldstein est un médecin israélien qui tua en 1994 à Hébron 25 colons arabes et en blessa 125 autres.
Dans l’affrontement il fut tué le 25 Février 1994.
Baruch Goldstein devint un héros pour de nombreux patriotes israéliens …

Le rabbin Yitzchak Ginsburgh du mouvement Loubavitch, publie avec trois autres membres du mouvement Kahane un recueil d’articles et de messages de soutien dans un livre de 540 pages intitulé Baroukh l’homme.

Ouvrage à la mémoire du docteur Barouck Goldstein, le Saint- Que Dieu venge son sang. Il y indique que le geste de Goldstein constitue « un accomplissement de nombreux commandements de la loi juive », que « la vie d’un juif vaut plus que celle d’un non-juif », et incite à « tuer un non-juif en cas de risque, même faible, qu’il agisse (même indirectement) en vue de porter atteinte à des vies en Israël ».

Il s’agit clairement de l’apologie du massacre du Caveau des Patriarches. Les colons à Hébron sont bien sûr la poignée d’Israéliens fanatiques qui se sont installés de force dans le cœur de la ville historique.

Il s’agit clairement d’un appel au crime raciste avec des horreurs sur « la vie d’un juif valant plus que celle d’un non-juif », l’idéologie des auteurs de ce texte ayant une claire parenté avec les classifications raciales du nazisme.

Depuis des années, la LDJ qui est une organisation fasciste et violente, affiche un racisme décomplexé, notamment contre les Musulmans.

Ses agressions sont innombrables : un commissaire de police poignardé en 2002, des attaques contre la mairie de Vitry, le lycée Jeanson-de-Sailly, la librairie « Résistances », une réunion de l’AFPS. Elle a agressé entre autres Ofer Bronstein, Mouloud Aounit et Olivia Zémor.

Certaines institutions communautaires juives en France dont le CRIF manifestent plus que de la compréhension envers cette organisation fasciste et utilisent régulièrement ses services à l’occasion de manifestations publiques. La police française sait qu’il s’agit d’une organisation criminelle mais elle n’a pas d’ordre pour la poursuivre. Le pouvoir qui criminalise le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) avec la circulaire Alliot-Marie, laisse cette bande de nervis avoir pignon sur rue en n’ayant jamais à répondre de ses actes criminels. Pourquoi ?

Nous attendons la réponse.

Le Bureau National le 27 février 2014