JÉRUSALEM BRÛLE

Fut un temps où l’état d’Israël avait de vrais dirigeants politiques. Leur capacité à mentir et à cacher leurs véritables (et laids) objectifs sous couvert de modération et d’esprit de compromis les a rendus populaires partout dans le monde (occidental) ; le problème était, disaient-ils, qu’il n’y avait pas, de l’autre côté, de partenaire qui soit prêt –comme étaient censés l’être les dirigeants israéliens– à faire des “compromis douloureux”.

David Ben-Gourion était cette sorte de grand leader-menteur et “grâce” à ses capacités à masquer ses actes derrière un écran de fumée de mensonges, a su gagner le soutien de la communauté internationale pour l’établissement de l’état d’Israël. Teddy Kolek, maire de Jérusalem en 1967, a su annexer Jérusalem-Est tout en préservant son image de politicien modéré mu par la volonté d’œuvrer à une totale égalité entre Juifs et Arabes dans la “ville unifiée”.