Israël une fois de plus viole les conventions internationales et exerce un blocus sur Gaza

mardi 31 juillet 2018

Une fois de plus, dimanche, Israël a violé les conventions internationales en interceptant la flottille de la Liberté.
Le bâtiment principal de la flottille a été intercepté dans les eaux internationales (à 50 milles nautiques de Gaza), détourné vers le port israélien d’Ashdod. Toutes les personnes à bord (équipage et passagers) ont été incarcérées.
Parmi ces militants se trouve une de nos compatriotes Sarah Katz.

Le comportement des autorités françaises dans cette affaire est plus que pitoyable. Les victimes sont traitées comme des chiens. Les dizaines de coups de fil passés à la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères ou au consulat de France à Tel-Aviv ont abouti à des réponses frisant l’indécence.
L’Awda apportait une cargaison de médicaments dont la Bande de Gaza manque cruellement, et devait elle-même être remise en cadeau aux pêcheurs palestiniens de Gaza. Rien, absolument rien, qui puisse porter atteinte à la « sécurité d’Israël ». Ses 22 passagers et membres d’équipage, de 16 nationalités différentes, apportaient un message bien plus dangereux pour la politique israélienne : la solidarité et l’espoir. Un espoir qu’Israël cherche méticuleusement à tuer, jour après jour, en continuant à réprimer dans le sang les Marches du retour, et en étranglant chaque jour un peu plus la Bande de Gaza.

La CGT exige :

Que le gouvernement français et le président de la République agissent pour que cesse le scandale que constitue ce blocus.
Que le gouvernement français et le président de la République accorde, à Sarah Katz, la protection consulaire à laquelle elle a le droit en toute légitimité.
Nous demandons que les membres de l’équipage de l’Awda ainsi que ses passagers soient relâchés immédiatement et sans sanctions, lesquelles seraient dans tous les cas illégales.
Nous demandons que l’Awda soit relâché et qu’il puisse poursuivre son chemin, ainsi que sa mission humanitaire.
Nous demandons au gouvernement français d’agir dans ce sens, de toute urgence et publiquement, en prélude à une indispensable intervention, ferme et assortie de sanctions, pour la levée du blocus de Gaza.