Une dépêche de l’AFP envoyée de Jérusalem le 2 novembre 2007 montre le niveau de déchirure dans la société israélienne. Aucun milieu n’est épargné, pas même les cercles du pouvoir politique au plus haut niveau.
Voici de larges extraits de cette dépêche : « Le ministre israélien de la Défense et l’ancien chef d’état-major, le général Dan Haloutz, devraient être traduits devant la Cour internationale de justice de La Haye pour ‘crimes contre l’humanité’, estime une ancienne ministre de l’Éducation, Mme Shulamit Aloni. Elle reproche au général à la retraite d’avoir jadis ordonné des bombardements aériens massifs contre la bande de Gaza. ‘Barak est le plus dangereux pour Israël, à cause de son tempérament d’extrémiste et parce que c’est un homme de guerre qui croit ainsi pouvoir battre Bibi’ (surnom de Benjamin Netanyahou, populaire chef du parti d’opposition Likoud – droite), a ajouté Mme Aloni, une ancienne dirigeante historique du parti Meretz de la gauche laïque. ‘Je me réjouirais de savoir que les Palestiniens engagent contre lui (Barak) des poursuites à La Haye pour sa décision de couper l’électricité à la bande de Gaza (…) C’est une décision illégale, inhumaine, entrant dans la catégorie des crimes de guerre, qui constitue une punition collective frappant des civils’,‘ a-t-elle encore dit. »