Jusqu’au 01.05.2022
Ségrégation territoriale et restrictions de mouvement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux…
Après quatre ans de recherche, nous affirmons que le système de domination et d’oppression mis en place par l’Etat israélien à l’encontre des Palestiniens et des Palestiniennes constitue un crime d’apartheid, tel que défini par le droit international.
Des communautés entières ont été expulsées ou déplacées de force et des centaines de milliers d’habitations palestiniennes ont été détruites. Dans certaines zones, les autorités israéliennes refusent d’accorder des permis de construire aux Palestiniens, ce qui les force à bâtir des structures, de fait, illégales qui sont démolies régulièrement.
Les politiques et les pratiques discriminatoires mises en place par les autorités israéliennes ont un impact sur tous les aspects de la vie quotidienne des populations palestiniennes : leurs déplacements sont restreints de façon draconienne dans les territoires occupés et les conséquences peuvent s’avérer désastreuses sur l’accès à des soins, à un emploi, ou encore à une vie de famille normale. Chaque semaine, des Palestiniens et des Palestiniennes voient leur dignité bafouée. Ces dépossessions et destructions d’habitations, et les déplacements forcés de populations qui en sont le corollaire, constituent des éléments centraux et constitutifs du système d’apartheid imposé par les autorités israéliennes.
Il faut agir pour le démanteler.
Signez la pétition et demandez au Premier ministre Naftali Bennett de mettre fin immédiatement aux démolitions et aux expulsions forcées.
La lettre de pétition
Monsieur le Premier Ministre,
Je vous écris pour vous faire part de ma vive préoccupation concernant les dépossessions et les démolitions d’habitations dont sont victimes des millions de Palestiniens et de Palestiniennes.
Depuis plus de 73 ans, l’État d’Israël a expulsé et déplacé de force des communautés palestiniennes entières et a démoli des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, causant des souffrances et des traumatismes terribles. À l’heure actuelle, au moins 150 000 de Palestiniens et Palestiniennes risquent de perdre leur domicile, et plus de 6 millions sont toujours des réfugiés, privés du droit au retour.
Les lois, les politiques et les pratiques discriminatoires mises en place par les gouvernements israéliens successifs ont pour conséquence de maintenir une domination sur le peuple palestinien en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Un tel système institutionnalisé répond à la définition de l’apartheid en droit international. Les saisies de propriétés, tout comme les lois et les politiques en matière d’urbanisme qui désavantagent délibérément les Palestiniens et les Palestiniennes, en sont une illustration. Ces derniers sont contraints de construire leurs habitations sans permis car ceux-ci leur sont très fréquemment refusés. Et ces constructions illégales font ensuite l’objet de démolitions à grande échelle.
Chaque semaine, des Palestiniens et des Palestiniennes voient leur dignité bafouée et sont victimes de déplacements forcés par le biais de ces démolitions ou expulsions.
Je vous appelle donc à annuler immédiatement tous les ordres d’expulsions forcées et de démolition d’habitations à l’encontre de Palestiniens et des Palestiniennes en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et à mettre fin à leurs déplacements forcés.
Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération