Table ronde avec Nacira Guénif Souilamas, Dominique Vidal et Michèle Sibony le samedi 14 février 2015 à la Bellevilloise.
Le mouvement Juifs/Arabes anticolonialiste Tarabut/Hithabrut fait de la transformation des consciences politiques au sein de la société coloniale israélienne la pierre angulaire du processus de décolonisation tant de la société israélienne que de la domination israélienne sur peuple palestinien et de construction d’une société égalitaire.
Ainsi inspiré, « Les AmiEs de Tarabut-LAT » [note]<*> email : lesamisdetarabut@gmail.com
page facebook : https://www.facebook.com/triste.paz.7]]considère que dans le cadre d’une solidarité anticoloniale d’ici vers là-bas, il est nécessaire de reconnaître l’existence d’un « présent colonial » en France et de s’attacher à la déconstruire. Dans le cas de Tarabut comme dans le cas de LAT, tout deux issus de l’hégémonie, l’idée est donc de ne pas se cacher derrière la posture solidaire pour s’épargner le nécessaire travail de notre propre décolonisation. Dans cette perspective, pour LAT, le « ici » (France) et le « là-bas » (Israël/Palestine) ne sont plus deux espaces dissociés. Il existe entre eux un continuum. La tentative de LAT d’identifier ce continuum nous a amené à publier dans une brochure sur les processus coloniaux territoriaux et mentaux au sein de la société israélienne, un interview de Nacira Guénif Souilamas à propos du « présent colonial » français.
Nous poursuivons notre réflexion en mettant en ligne les interventions de :
– Nacira Guénif Souilamas
– Dominique Vidal et
– Michèle Sibony, et
– les débats qui s’en sont suivis,
dans le cadre de la semaine anticoloniale, autour du thème « Après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hypercash, Non à la guerre des civilisations ». Ces interventions et échanges nous semblent importants à prendre en compte.
