Les villages de Khuza’a et d’Abassam au Sud-Est de la bande de Gaza, ont payé un prix très lourd en terme de morts et de destructions pendant « bordure protectrice » (juillet-août 2014).
Les paysans ont eu comme priorité, avant même la reconstruction des habitations, de remettre leurs terres en état. Ces terres sont riches et indispensables à la population qui veut produire et ne pas vivre en assistée.
L’eau est très bonne à Khuza’a (ce qui est exceptionnel dans la bande de Gaza) mais la pénurie d’électricité interrompt le pompage et interdit donc un arrosage régulier au moment où c’est indispensable. Du coup, les dernières récoltes ne sont pas parvenues à maturité.
Suite à la visite de deux membres de l’UJFP en mai-juin 2016, l’association a lancé début août 2016 une souscription pour la construction d’un château d’eau à Khuza’a destiné à permettre une irrigation permanente pendant les récoltes.
En deux mois, 21700 euros ont été collectés, essentiellement en France mais aussi dans les pays voisins. Une partie vient de grosses associations solidaires de la Palestine ou de syndicats et l’autre de simples citoyen-ne-s ou de personnalités.
Cette somme est intégralement arrivée à Khuza’a. Le château d’eau est achevé[<*>[Revoir les fondations ]] malgré les pénuries de ciment et son inauguration est prévue le 22 décembre en présence de la population et des représentants de la société civile. Il porte de façon visible le sigle de l’UJFP.
Nous mettons ce château d’eau sous la protection des consciences morales du monde entier.
Le Bureau national de l’UJFP le 20 décembre 2016