L’honneur de Salah Hamouri est de vouloir vivre à Jérusalem avec sa famille.
Le déshonneur de Macron est de ne rien faire pour cela.
Faut-il demander à un Président de la République de se soucier de problèmes individuels ?
Visiblement, le Président de la « République exemplaire » n’hésite pas à le faire quand il s’agit de défendre ses proches empêtrés dans des affaires judiciaires : il a le temps de soutenir Benalla, Dupont-Moretti, Gérald Darmanin, Alexis Kohler …, alors que leurs frasques pourraient les faire condamner gravement.
Mais quand un compatriote, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, résident de Jérusalem, est condamné par un gouvernement étranger à une détention administrative (c’est-à-dire sans charges connues ni accès au dossier !), le Président demande de ses nouvelles à ses visiteurs israéliens, et la diplomatie française exprime le souhait que Salah puisse vivre libre et en famille à Jérusalem, et le regret qu’il n’en soit pas ainsi, sans plus.
Et quand l’expulsion de ce compatriote est annoncée pour le 4 décembre, aucune mesure de rétorsion n’est annoncée pour tenter de faire annuler ce nouveau crime contre l’humanité (Voir article 7 du statut de Rome de la Cour pénale internationale).
Pendant les heures qui viennent, faisons comprendre au Président qu’il ne sortirait pas indemne de cette nouvelle inaction.
Par tweet, par facebook, par téléphone, par banderole, par les moyens à votre disposition, en reprenant notre communiqué, celui d’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) signé par plusieurs ONG dont d’Amnesty International, celui de l’AFPS, celui d’Human Rights Watch, celui que vous voudrez, inondons le quartier général de l’expression de notre exigence.
Répétons le.
Salah a le droit de vivre avec sa famille à Jérusalem. Nous l’exigeons au nom du droit comme de la simple humanité.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 2 décembre 2022