Nous venons de l’apprendre : l’État criminel hébreu vient à nouveau d’accomplir la seule chose qu’il sait faire : arraisonner en toute illégalité le Zaytouna-Oliva et interdire aux 13 femmes du bateau de la Flotille de la Liberté d’accoster à Gaza la martyre.
Forfait somme toute banal de la part de cet État voyou, habitué qu’il est à transgresser en toute impunité le droit international, la Convention de l’ONU sur le droit de la mer, assuré qu’ il est de la complicité active des puissances occidentales, de celle de la France en particulier.
Encore une fois la population civile assiégée de Gaza n’aura pas directement connaissance des messages de solidarité de la société civile internationale dont les 13 femmes étaient les messagères.
Rien n’est épargné à la population gazaouie puisque nous savons que le même jour, l’aviation israélienne a de nouveau bombardé Gaza par deux fois.
Le message que l’oppresseur israélien nous adresse à nous – la société civile internationale – est clair : il ne veut en aucune manière desserrer le garrot qui étouffe Gaza, modifier ses plans criminels ; il ne tolère en aucune manière toutes formes de solidarité avec les palestiniens, avec ceux enfermés à Gaza tout particulièrement.
Même message de la part des puissances occidentales : défense à la société civile internationale d’intervenir en faveur de Gaza, défense à celle-ci d’avoir un regard critique sur les actes criminels israéliens.
L’héroïsme de 13 femmes du Zaytouna-Oliva infirme ces interdits, nous incite à amplifier plus que jamais notre soutien au peuple palestinien, aux populations civiles de Gaza assiégées.
Rien ne peut arrêter le cours de l’Histoire, la volonté du peuple palestinien à vivre libre, débarrassé du joug de l’oppresseur, aura gain de cause.
Honte au gouvernement israélien criminel !
Honte aux gouvernements occidentaux complices !
Gloire aux 13 grandes dames du Zaytouna-Oliva !
Le Bureau national de l’UJFP, le 6 octobre 2016.