Le 13 septembre 2022
Alors que le bruit des bombes se fait toujours entendre dans la bande de Gaza, Ahmed Alghariz, danseur de breakdance tente de « reconstruire » les enfants du camp d’al-Nussierat à Gaza, à l’aide d’un moyen original : le breakdance.
Pour Ahmed, la danse -et plus particulièrement le breakdance où chacun doit se mettre en avant- est un média pour mener des enfants, traumatisés par ce qu’ils ont vécu au cours des agressions israéliennes, vers la guérison.
Ahmed étudiait la psychologie quand il a appris le trauma. Il a été aussitôt convaincu que le breakdance, qu’il pratiquait, pouvait devenir un des moyens participant à la guérison des traumatismes.
Ainsi, les 3 élément du hip-hop, le rap, le graffiti et surtout le breakdance ont enrichi sa thèse sur le soutien psychologique des traumas. Pour Ahmed, il n’y a pas de temps à perdre : ces enfants représentent la nouvelle génération, leur équilibre mental est important afin qu’il puissent développer leur créativité.
Il a créé une troupe de danse, Camp Breakerz. Les enfants sont sélectionnés en plusieurs groupes ayant chacun un programme d’entrainement spécifique. Le but d’Ahmed est de leur donner confiance en eux-mêmes et apprendre à échanger et partager avec les autres: leurs émotions, leurs opinions.
Ahmed est optimiste, il pense que que sa pratique sera de plus en plus acceptée dans la société. L’image positive qu’il permet de donner à ces jeunes, leur confiance en eux leurs permettront de représenter la Palestine dans les concours internationaux. C’est un acte de résistance contre la discrimination et l’apartheid que l’occupation israélienne impose à Gaza.
Commentaire de Michel Ouaknine
© Gaza Stories, 2022
SOUTENEZ GAZA STORIES EN FAISANT UN DON
Suivez Gaza Stories :
——–
Abonnez-vous à Gaza Stories sur la chaine YouTube et partagez ses pages Facebook