15 mai 2021
Alors que les bombes tombent sur toute la Bande de Gaza. Qu’elles tuent surtout des enfants, des femmes, des vieillards, des pères, des frères… Ceux que l’on appelle des civils. Des anonymes que l’on décrit avec des chiffres (tant de blessés, tant de tués) alors qu’il est important de rappeler que tous sont des personnes qui ont une vie, une famille, des idées, des passions…
Gaza Stories a raconté l’histoire de nombreux Palestiniens passionnés d’art, d’histoire, de sport, par la protection de leur patrimoine, de leurs traditions… Toutes ces énergies sont autant de façons d’exprimer leur résistance au blocus et à la vie à laquelle les Israéliens veulent les condamner.
Jaber AlHaj reçoit Gaza Stories dans le petit studio qu’il partage avec d’autres passionnés de musique. Ces derniers temps, beaucoup de Palestiniens à Gaza se sont tournés vers cet art pour s’exprimer en tant qu’individu. Et aussi pour protester contre la situation insupportable que leur impose Israël. Pour résister.
Pour Jaber la musique est une langue universelle qui touche la sensibilité, l’humain des gens, elle peut transmettre plus fortement la voix et le message du peuple palestinien que des discours politiques. Avec les musiciens de son groupe, ils se sont lancé un défi pour montrer que, malgré le dénuement auquel le blocus les contraint, il est possible de réaliser de la musique de qualité… sans instruments, en utilisant les sons d’objets de la vie courante pour rythmer la mélodie jouée à la guitare et au piano…!
Jaber et ses amis ont choisi Tarakeeb, un groupe de jeunes musiciens talentueux. Ils ont tous travaillé à distance à cause de la situation sanitaire à Gaza pour produire un petit bijou inventif et plein d’humour. Voici 2 minutes 18 secondes de pur plaisir. A vous de juger !
© Gaza Stories, 2021
Commentaire de Michel Ouaknine
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