16 février 2022
Le 30 mars 2018, Jour de la Terre qui commémore la grève de 1976 et son bilan tragique, un certain nombre d’activistes de Gaza ont organisé une grande manifestation destinée à réclamer le droit au retour des réfugiés palestiniens. 30 000 personnes se sont spontanément rassemblées, manifestant pacifiquement. Prévues pour se terminer au bout de 15 jours (célébration du jour de la Nakba le 15 mai) ces manifestation se sont prolongées pendant près de 18 mois.
Nous avons tous vus ces images de tireurs d’élite israéliens armés de fusils sophistiqués tirer pour tuer des manifestants désarmés, même des enfants, même des journalistes et du personnel médical, tous clairement identifiés ! Ces images ont choqué l’opinion mondiale à un tel point que les israéliens ont décidé de blesser les manifestant pour les handicaper (le public est surtout sensible aux nombre de morts). Et pour être sur du résultat Tsahal n’a pas hésité à fournir des balles explosives à ses tireurs d’élite (interdites par la Convention de Dublin de 2008, Convention que n’a pas signée Israël !).
Les Nations Unies ont ainsi dénombré que plus des 3/4 des 8079 blessés sont des jeunes, désormais handicapés à vie (« 6,106 injured by snipers leading to life-changing wounds« ).
Deux d’entre eux témoignent. C’étaient des enfants quand Tsahal les a handicapés à jamais.
Mais malgré cette infirmité, des jeunes résistent, se relèvent, des garçons et des filles qui reprennent un travail, font du sport. Comme par exemple, ceux que l’on a pu voir disputer des matches de football contre l’équipe de France amputés. On les a revus au cours d’une tournée à travers la France « Gaza balle au pied » et on les retrouvera bientôt, représentant fièrement la Palestine aux championnats du monde de football amputés.
Gaza Stories, 2022
Commentaire de Michel Ouaknine
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