4 août 2021
En mai dernier, l’armée israélienne avait le feu vert pour massacrer les civils palestiniens, détruire les maisons, bombarder les infrastructures, mais aussi dégrader l’économie palestinienne.
Le dernier bilan de l’agression contre Gaza est de 230 morts, dont 65 enfants, et 1 710 blessés.
1 000 habitations ont été totalement détruites, six hôpitaux et onze centres de soins de l’UNRWA ont aussi été touchés et sont détériorés. Les réseaux d’eau et d’électricité ont été lourdement endommagés.
Mais au-delà des deuils et des ruines, il y a des commerces, des industries, des exploitations agricoles nécessaires à la vie économique qui ont disparu ou sont gravement dégradés. C’est ce qu’explique Amr Swirky un pharmacien de Gaza qui a perdu son officine située au pied d’un immeuble dont le bombardement a enseveli un grand nombre d’habitants.
Ce bâtiment d’habitation – sans aucun intérêt stratégique – était situé rue Al-Wahda, une des grandes artères commerçantes de la ville Gaza où se trouvaient une trentaine de magasins. Amr est convaincu qu’au-delà de ce massacre d’innocents, Israël visait l’économie de la métropole.
Pour se relever, les Palestiniens de la Bande de Gaza vont avoir à mener plusieurs combats de front: dégager les ruines, créer de nouvelles habitations, réparer les infrastructures, rétablir le système de soins tellement critique en cette période de pandémie et relancer une économie indispensable…
Autant de défis sur lesquels l’occupation israélienne a misé pour décourager Gaza et la mettre à genoux. Un pari que la volonté des Palestiniens compte bien remporter.
© Gaza Stories, 2021
Commentaire de Michel Ouaknine
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