Gaza sous les bombes

Les Gazaouis nous appellent : « la maison tremble ». « Plus de 50 bombardements simultanés ». Les photos qu’on reçoit montrent des explosions partout.

Le journal israélien Haaretz avait annoncé la veille l’arrivée de nouvelles troupes autour de Gaza et la mobilisation imminente de réservistes.

Une nouvelle attaque de très grande ampleur est en cours contre Gaza.

Faut-il rappeler qu’à Gaza, deux millions de personnes vivent dans une cage bouclée par terre, par mer et par air ? Que ce blocus est un crime contre l’humanité ? Que trois grandes vagues de bombardements (Plomb Durci, Piliers de la Défense, Bordure Protectrice) ont tué des milliers de civil.e.s ces dernières années. Que depuis le 30 mars 2018, l’armée israélienne a tué des centaines de participant.e.s aux Marches du Retour et en a estropié des milliers en utilisant des armes interdites.

Prenant prétexte d’une roquette tirée depuis Gaza qui a atteint Tel-Aviv et blessé 7 personnes, le gouvernement israélien qui menaçait depuis des semaines d’attaquer Gaza a lancé une offensive d’ampleur. Élections prochaines obligent une fois de plus. Cogner sur Gaza c’est démontrer qu’on est le meilleur défenseur de la sécurité à une population israélienne conditionnée.

Le feu vert à cette agression a de plus été donné par Trump qui vient de reconnaître l’annexion du Golan syrien.

Le silence tue.

La France, l’Europe, l’ONU doivent exiger du gouvernement israélien l’arrêt immédiat de cette agression. Tergiverser, renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé, c’est donner le feu vert aux assassins pour qu’ils commettent un nouveau massacre annoncé. L’Histoire jugera très sévèrement les gouvernements qui laissent faire ce massacre annoncé.

Les Gazaouis nous appellent .Les associations du mouvement de solidarité doivent appeler à des rassemblements partout.

La Coordination nationale de l’UJFP le 25-03-2019