Gaza, minuscule territoire surpeuplé, soumis à un blocus impitoyable. Gaza dont la société est méthodiquement détruite. Gaza où l’occupant détruit en priorité l’appareil productif.
À Gaza, résister c’est vivre, c’est continuer à étudier, à pêcher, à cultiver la terre.
Le droit international est formel. Résister à l’oppression n’est pas seulement un droit, c’est un devoir. Ce n’est pas l’opprimé qui choisit le mode de résistance, c’est l’oppresseur qui le lui impose.
Il y a une résistance armée à Gaza, elle est légitime.
Les terroristes, ce sont ceux qui assiègent et affament un peuple. Ce sont Netanyahou et Ganz.
Ils ont délibérément assassiné un dirigeant de la résistance. Celle-ci a riposté. C’est légitime.
Alors, l’armée israélienne a fait ce qu’elle répète depuis des années : tirer à l’aveugle. La moitié des morts et des blessés sont des enfants. La routine.
Les médias aussi ont répété ce qu’ils font toujours : se lamenter sur les pauvres habitants de Tel- Aviv qui ont peur, ils ont entendu des sirènes. Aucun de ces médias n’est intéressé par la souffrance quotidienne d’un peuple assiégé et bombardé.
À l’UJFP, nous portons la mémoire de gens qui ont résisté à la barbarie.
Nous sommes au côté des Gazaouis qui résistent.
La Commission Israël-Palestine, pour la Coordination nationale de l’UJFP, le 13 novembre 2019