Tant que le monde prétendument civilisé continuera de se dire « préoccupé » et ne se décidera pas aux sanctions indispensables pour faire cesser le carnage, les dirigeants messianiques et suprémacistes au pouvoir en Israël multiplieront les crimes les plus abjects.
Ils ont tué dans un bombardement 9 des 10 enfants d’un couple de médecins. Ils ont tué deux membres de la Croix Rouge. Des dizaines de civils ont été brûlés vifs en pleine nuit dans une école servant d’abri dans la ville de Gaza.
Depuis la rupture unilatérale de la trêve le 2 mars, l’armée israélienne découpe la bande de Gaza en tout petits territoires isolés les uns des autres. La famine se généralise, faisant de très nombreuses victimes parmi les enfants. Pour survivre, on mange des herbes. Les mères sont désespérées de ne pas pouvoir calmer la douleur de leurs enfants.
Alors que des milliers de camions d’aide humanitaire sont bloqués dans le Sinaï, l’occupant a décidé de militariser cette aide. Une mystérieuse « Fondation humanitaire de Gaza » basée dans le Delaware et immatriculée en Suisse, a été fondée. Elle était censée avoir le monopole des distributions de vivres sous protection d’une milice privée états-unienne.
Toutes les ONG ont immédiatement dénoncé cette mascarade qui viole tous les principes du droit humanitaire international. Le directeur de cette officine a dû démissionner et l’avocat genevois qui avait déposé les « statuts » s’est retiré.
La mascarade meurtrière s’est pourtant déroulée à Rafah. Des milliers de Palestiniens venus chercher de quoi survivre ont été encerclés par l’armée qui a tiré. C’était le chaos : très peu de colis alimentaires ont été distribués. En revanche tous les instruments pour ficher les présents étaient là.
Un génocide se déroule sous nos yeux. Arrêtons les assassins !
La Coordination nationale de l’UJFP, le 29 mai 2025