Entretien avec Pierre Stambul : « L’antisémitisme est un crime, l’antisionisme est un devoir »

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Pierre Stambul à Montpellier. Crédit Photo Brigitte Challande altermidi

Pierre Stambul est interrogé par Piedad Belmonte

23 mai 2025


Pierre Stambul, cofondateur de l’Union juive française pour la paix (UJFP), explique comment le sionisme, qu’il soit de droite ou de gauche, est à l’origine de la colonisation et de l’occupation de la Palestine et conduit au génocide.


Entretien avec Pierre Stambul : « L’antisémitisme est un crime, l’antisionisme est un devoir »

Présentez-vous Pierre Stambul, qui êtes-vous ?

J’ai 74 ans, je suis professeur de mathématiques à la retraite et un des portes-parole de l’UJFP. Je suis issu d’une famille d’Europe orientale de Bessarabie1. Mes parents ont été résistants. Ma mère, Dvoira Vainberg, dans la MOI (Main-d’œuvre immigrée)2. Elle est la seule survivante de toute sa famille exterminée. Mon père Yakov Stambul est le seul survivant du groupe Manouchian.

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L’UJFP, c’est quoi ?

Quand nous avons fondé l’UJFP, en 1994, notre premier mot d’ordre était : « Pas de crime en notre nom. » Mais très tôt, la réalité de ce qu’est Israël et de ce qu’il inflige au peuple palestinien : l’occupation, la colonisation, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le génocide maintenant et le suprémacisme, nous a fait nous radicaliser. C’est une association aintisioniste. Pour nous, le sionisme est un crime contre la Palestine. L’UJFP est aussi une organisation antiraciste qui dénonce toutes les formes de racisme contre les Noirs, les Roms, les Arabes ainsi que l’islamophobie et l’antisémitisme.

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Vous n’avez pas toujours été un militant anticolonialiste opposé au sionisme, racontez-nous votre cheminement.

J’ai 16 ans, c’est la guerre de 1967 des six jours. Je pars travailler l’été en kibboutz avec l’idée dominante chez les Juifs à l’époque qu’on voulait nous jeter à la mer. Tout le monde en voulait aux Juifs et ce qu’il se passait était la suite de ce qu’il s’était passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès l’été 67, j’ai la confirmation par un général de ma famille paternelle que la conquête de la Cisjordanie et de Gaza était préméditée et que la colonisation allait commencer, dans ma tête, c’est le début d’une fêlure. À mon retour en France, il y a mai 68 dont je suis un enfant. En trois semaines, je passe de la social-démocratie au communisme libertaire. J’avais prévu de retourner en Kibboutz, avant mai 68, et là ce sera une déception totale. Je suis dans un Kibboutz raciste, militariste, mais même à cette période quand je vais en territoire occupé, je ne comprends pas, je ne rencontre pas de palestiniens, je suis toujours dans une vision juive.

Il me restait plusieurs illusions, je croyais qu’Israël était un refuge pour les juifs persécutés. Ma rupture avec le sionisme a mis une dizaine d’années. J’ai fini par comprendre qu’Israël était l’allié de tous les régimes épouvantables : Argentine, Afrique du Sud, Sud-Vietnam, qu’il ne veut pas rendre les territoires. Plus tard, j’ai su que le Mossad avait fait sauter la synagogue de Bagdad pour que les Juifs partent, j’ai réalisé que sous Israël il y avait la Palestine et que toutes les villes et villages étaient sur des terres volées. C’est plus tard que j’ai réalisé que les Juifs n’étaient pas les descendants des juifs de l’Antiquité et que cette invention avait pour but de justifier la conquête coloniale.

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On n’avait jamais assisté auparavant à un tel déferlement de bombes, de tanks, d’occupation au sol par l’armée israélienne, de tirs de francs-tireurs, d’exécutions dans la bande de Gaza. La date du 7 octobre 2023 marque-t-elle un tournant ?

Elle marque une accélération de la volonté de plus de cent-vingt ans d’existence de faire disparaître le peuple palestinien. Pour les sionistes des années 1900, ce peuple n’existe pas et s’il existe, il doit être enfermé, expulsé ou tué. Les sionistes voulaient que les Palestiniens deviennent les indiens du Proche-Orient. Jusqu’à présent le principal obstacle, c’est la démographie. Il y a autant de Palestiniens que de juifs israéliens entre la Méditerranée et le Jourdain. Le tournant du 7 octobre, c’est qu’ils ont décidé d’en finir. Ils pensent qu’avec l’appui de l’impérialisme américain, ils peuvent y parvenir. Et surtout, parce qu’ils ont la force militaire, ils pensent pouvoir dicter leur loi aux dirigeants arabes et à l’Europe.

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Vous dites : « Le comportement de ceux qui prétendent parler au nom des Juifs est criminel. Il profane la mémoire du judaïsme qu’il soit laïque ou religieux. »

Pendant 2 000 ans le judaïsme n’est pas territorialiste. Pour les religieux, les Juifs ont été tués par Dieu et tant que le Messie n’est pas arrivé, il est interdit de retourner en Terre sainte. Pour les laïcs, ils se battent là où ils vivent comme minorité opprimée pour l’égalité des droits et n’ont aucun rapport avec la terre de Palestine. Donc, avoir mis la construction d’un État ethniquement pur au centre de l’identité juive est une profanation de notre histoire et la négation de tout ce que le judaïsme a porté pendant 2 000 ans. Pour les religieux, le peuple élu c’était celui qui avait le plus de devoirs et pour les laïcs l’émancipation des Juifs passait par celle de l’humanité, ce qui explique le très grand nombre de juifs qui ont adhéré à des mouvements émancipateurs ou révolutionnaires.

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Tous les communistes juifs polonais ou d’autre pays d’Europe de l’Est n’étaient pas pour l’établissement d’un « foyer national juif » et adhéraient, dans les années 20, au Parti communiste palestinien. C’était le cas de Marcel-Mendel Langer3 ou Jean Mittelman4.

C’est à la fois important et tragique. D’abord beaucoup de juifs se sont retrouvés en Palestine parce qu’ils n’avaient pas le choix, aucun autre pays ne les accueillait. Une partie des juifs qui sont arrivés en Palestine n’étaient pas pour expulser les Palestiniens. Le Parti communiste palestinien était puissant, il était à moitié composé de palestiniens et l’autre moitié de juifs. Le PCP était pour une libération du colonialisme, l’égalité et le vivre ensemble, mais en 1947, sur ordre de Staline, il se rallie à la partition. Il perd alors la moitié de ses membres palestiniens et juifs et ne jouera aucun rôle pendant la Nakba5 pour s’opposer au nettoyage ethnique. Il y a là une faillite historique, Staline espérait que le nouvel État basculerait de son côté. Il ne faut jamais oublier que l’URSS est le premier pays à reconnaître Israël en 1948 et que la guerre de 1948 est gagnée par Israël avec des armes tchèques (et des armes lourdes françaises, NDLR).

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Les partisan.e.s d’Israël assimilent l’antisionisme à l’antisémitisme, que leur répondez-vous ?

C’est évidemment une obscénité. Le vrai couple depuis le début, c’est le sionisme et l’antisémitisme. Dès l’apparition du sionisme, son fondateur Théodor Herzl sera l’ami de tous les antisémites de son époque y compris le français Édouard Drumont6 avec l’idée commune que les Juifs doivent quitter l’Europe. Farouchement antisémites, les chrétiens évangélistes sont les meilleurs alliés des sionistes. Arthur Balfour était un antisémite convaincu, il considérait tous les juifs comme des parias asiatiques inassimilables en Europe, mais en partant en Palestine ils devenaient des colons européens en Asie. Les ancêtres politiques des dirigeants israéliens ont soutenu le fascisme. Le père de Benyamin Netanyahou était le secrétaire particulier de Vladimir Jabotinsky7 dont la milice le « Betar » s’entraînait en Italie fasciste. L’ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Shamir, assassinait des soldats britanniques pendant l’extermination nazie et aujourd’hui toute l’extrême droite antisémite est pro-israélienne. L’antisémitisme est un crime, l’antisionisme est un devoir.

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Comment expliquez-vous cette alliance entre les forces fascistes européennes et Benyamin Netanyahou ?

D’une part si l’antisémitisme a été le dénominateur commun de toutes les idéologies de haine et d’exclusion pendant plus d’un siècle, c’est aujourd’hui l’islamophobie qui joue ce rôle. Israël est devenu l’État rêvé de toutes les forces réactionnaires et fascistes du monde entier. C’est un exemple de reconquête coloniale, c’est un morceau d’Europe installé au Proche-Orient. C’est une start-up technologique qui fabrique les armes les plus perfectionnées. C’est une revanche coloniale après la perte de l’Algérie.

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La répression et la criminalisation des mouvements de solidarité avec la Palestine par des condamnations, des incarcérations, des dissolutions de collectifs, d’interdiction de manifestations et de conférences ; sommes-nous dans une démocratie ?

De moins en moins, j’étais le 6 mai à la manifestation contre la dissolution d’Urgence Palestine, je témoigne régulièrement dans des procès où au hasard des gens sont accusés d’apologie du terrorisme. La France est totalement complice d’un génocide, ce n’est pas la première fois dans son histoire. Chez nous, la parole n’a jamais été dite ni sur les crimes coloniaux ni sur le régime de Vichy et la complicité avec Israël aboutit à une conception raciste, suprémaciste et au fait que le droit international peut être piétiné impunément. Vis-à-vis de la solidarité avec la Palestine, la justice française est une justice d’abattage. On pourchasse et on condamne les personnes solidaires et on ne fait rien contre les milliers de français installés dans les colonies ou combattant dans une armée génocidaire.

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Comment analysez-vous le silence des médias dominants, et pas qu’eux, sur la question des sanctions contre Israël ?

Ce n’est même pas un silence, c’est une complicité totale. À aucun moment on ne donne la parole aux victimes. Il y a en ce moment un génocide effroyable, probablement plus de 100 000 morts à Gaza. Des images que n’importe quel journaliste peut voir, des infos que n’importe quelle radio possède, mais il n’y a qu’un seul point de vue défendu en permanence, c’est celui où les bourreaux se présentent en victimes. En 1944, le Conseil national de la Résistance avait établi le pluralisme de l’information, aujourd’hui 90 % des médias privés appartiennent à des milliardaires qui sont tous dans le camp d’Israël y compris les médias publics, je pense surtout à France Info. On en arrive à un maccarthysme8 qui pourchasse systématiquement ceux qui donnent la parole aux victimes.

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Et la faible mobilisation en France face au génocide comparée aux fortes mobilisations dans les pays anglo-saxons et ailleurs ?

Les pires textes criminalisant la solidarité avec la Palestine ont été votés au sénat français, c’est le point de vue de la bourgeoisie française. Son président, Gérard Larcher est allé en Israël au lendemain du 7 octobre, même chose pour Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Emmanuel Macron. De la même façon que cette classe politique, issue de la bourgeoisie, était pétainiste en 1940, elle est pro-israélienne aujourd’hui. La criminalisation de la cause palestinienne a terrorisé beaucoup de gens, ce qui les a dissuadés de descendre dans la rue et le chantage à l’antisémitisme a fonctionné. Je rencontre beaucoup de personnes qui me disent : « je n’ose pas dire le dixième de ce que vous dites, car on me taxera immédiatement d’antisémitisme ».

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Vous affirmez : « Il n’y a qu’une solution de la mer au Jourdain : l’égalité des droits », est-ce réaliste ou utopique ?

Dans cette région, on est confronté à plusieurs utopies. La solution à deux États est une utopie qui n’est ni possible ni souhaitable. Pas souhaitable parce que le peuple palestinien est un peuple de réfugiés, et une solution qui ne s’adresse pas aux réfugiés n’est pas une solution, c’est la poursuite du colonialisme. La solution à un État est la plus juste mais dans le rapport de forces politique, militaire et idéologique actuel, c’est impossible. La solution sioniste d’enfermer, d’expulser ou de tuer tous les palestiniens, il faut souhaiter que ce soit une utopie, mais ils essaient de la réaliser. Donc, il reste une utopie qui est d’appliquer le droit international aux Palestiniens. Que dit le droit international ? La liberté ça veut dire : fin de l’occupation et de la colonisation. La libération de tous les prisonniers, la destruction du mur et la fin du blocus de Gaza. L’égalité des droits pour toutes et tous quelle que soit l’origine, la religion ou la non-croyance. La justice avec le retour des réfugiés palestiniens, cela veut dire la fin de l’État ethnique et du sionisme. C’est à cette condition que les juifs israéliens pourront rester. C’est la fin de l’apartheid qui avait permis aux blancs sud-africains de rester. Il n’y aura pas de rupture du front intérieur en Israël sans sanctions parce que cette société est criminelle, malade et toxique. Depuis le 7 octobre, cinq-cent mille israéliens sont partis.

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Le site altermidi a publié le texte La révolte des affamés d’Abu Amir, représentant de l’UJFP à Gaza ; l’arme de la famine est insoutenable, que faire ?

Notre organisation est signataire de l’appel « Laissez entrer l’aide à Gaza » adressé au gouvernement français qui dispose de tous les moyens économiques, commerciaux, militaires et diplomatiques pour forcer par des sanctions un État qui viole ouvertement le droit, sous toutes ses formes, à se conformer au droit international. Refuser de prendre ces mesures, c’est se rendre complice de crime contre l’humanité et c’est violer la signature de la France de la Convention de prévention du génocide. Il y a urgence, un peuple est en train de mourir sous nos yeux, c’est ce que dit notre appel commun. Et je voudrais rajouter : le 7 octobre 2023, nous étions sept personnes solidaires à vouloir nous rendre à Gaza depuis le Caire. Aucune personne ne peut entrer à Gaza depuis Rafah sans l’autorisation du ministère de l’Intérieur égyptien. En 1967 et 1973, le robinet du pétrole avait été arrêté. Actuellement, le monde arabe est dominé par des régimes ultra-capitalistes, inféodés à l’impérialisme qui font des accords de paix avec Israël9, c’est ça aussi qui permet le génocide.

La libération de la Palestine et celle du monde arabe sont totalement liées.

Propos recueillis par Piedad Belmonte

Pierre Stambul est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le plus récent est : Du projet sioniste au génocide, Éditions Acratie, 2025.

Photo 1. Pierre Stambul à Montpellier. Crédit Photo Brigitte Challande altermidi

Notes:

  1. La Bessarabie est aujourd’hui partagée entre la République de Moldavie et l’Ukraine. 
  2. Dès 1926, la Main-d’œuvre étrangère (devenue immigrée dans les années 30), qui regroupe tous les travailleurs étrangers vivant et travaillant en France, est créé par le Parti communiste français. Ils sont nombreux à s’engager dans les Brigades internationales pour défendre la jeune république d’Espagne attaquée par Franco et les puissances fascistes européennes. À l’été 1941, le PCF crée des groupes de combat : L’organisation spéciale, les Bataillons de la jeunesse qui au printemps 1942 deviennent les Francs-tireurs et partisans-Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI). 
  3. Marcel Mendel Langer entre au Parti communiste palestinien dans les années 20 et combat l’occupant britannique et les sionistes. Employé aux chemins de fer d’Haïfa, il est arrêté et incarcéré par la police coloniale britannique pour ses activités communistes. Il arrive à Toulouse en 1931. Son antifascisme le conduit à s’engager dans les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne. Sous l’occupation, il devient le chef de la 35e brigade FTP-MOI. Arrêté par la police, le 6 février 1943 en gare de Saint-Agne alors qu’il transporte une valise d’explosifs, il est guillottiné à la prison Saint-Michel, le 23 juillet 1943, par le régime de Vichy. 
  4. Jean Mittelman a défendu la République d’Espagne dans la XIIIe brigade mobile. Blessé à Alfambra (Teruel-Aragon), il est rapatrié à l’hôpital Varsovie à Toulouse en mars-avril 1937. Résistant dans les FTP-MOI, il est déporté à Buchenwald. Membre de l’Association des anciens volontaires en Espagne républicaine, il décède le 12 mars 1992 à 83 ans. 
  5. La Nakba, en arabe la catastrophe qu’a signifié la création de l’État d’Israël le 14/05/1948 entraînant le déplacement forcé de 700 000 palestinien.ne.s et qui continue aujourd’hui. 
  6. Journaliste, écrivain, polémiste et homme politique, Édouard Drumont fut le chef de file des antideyfusards. Huit ans avant l’affaire Dreyfus, en 1886, il publie un pamphlet antisémite « La France juive » et crée, en 1889, La Ligue antisémitique de France. Il fonde le journal La Libre parole en 1892. 
  7. Fondateur du parti révisioniste de la droite nationaliste sioniste réclamant un État juif sur les deux rives du fleuve jourdain, Vladimir Jabotinsky s’allie, en 1921, à Simon Pletioura, chef ukrainien pendant la guerre civile russe, anti-juif et anti-bolchévique. Il admire l’Italie fasciste de Mussolini. Le Likoud, parti d’extrême droite, à sa tête Benyamin Netanyahou premier ministre israélien, est l’héritier du parti de Vladimir Jabotinsky. 
  8. Dans les années 50, le maccartysme consiste en une chasse aux sorcières contre les fonctionnaires, journalistes, intellectuels et cinéastes d’Hollywood accusés d’être des communistes « coupables de collusion avec l’Union Soviétique ». 
  9. L’Égypte a été le premier pays, en 1979, à signer un traité de paix avec Israël, puis la Jordanie en 1994. En 2020, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan ont normalisé leurs relations avec les accords d’Abraham. 
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