Entre Gaza et Tel-Aviv

La violence interpalestinienne ne cesse d’augmenter dans les territoires occupés. À l’heure d’écrire ces lignes, Gaza est à feu et à sang. Comme nous avons déjà dit dans un [url=http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=224]communiqué daté du 22 mai[/url], Israël a tout fait pour préparer le terrain.

Par son refus de reconnaître le gouvernement d’union nationale Fatah-Hamas, les accords de la Mecque ou la proposition saoudienne de paix globale, Tel-Aviv veut disqualifier tout partenaire palestinien, empêchant ainsi toute tentative de paix. Ce « front de refus » israélien pousse au désespoir et à l’affrontement les différents groupes armés et précipite la désagrégation totale de la société palestinienne. Ce faisant, les Israéliens n’ont pas besoin d’envahir Gaza à nouveau, les Palestiniens y font eux même le travail. Il suffit de garder les portes de la prison et d’y empêcher toute entrée de nourriture, de marchandise, d’argent et d’espoir. Cela fabrique des enragés qui s’entretuent. Cela sert-il la paix ? Les roquettes artisanales Qassam tirées sur la ville israélienne de Sdérot en face de la Bande de Gaza, ne sont qu’une illustration de cet enfermement.