Mays Abu Gosh, étudiante en journalisme de l’université Bir Zeit, a été arrêtée le 29 août 2019 au domicile familial envahi en pleine nuit et mis à sac, par la police des frontières et le Shin Bet. Depuis elle est emprisonnée et a été torturée pendant les interrogatoires.
En tant que membre de l’organisation étudiante Qutub, elle avait participé à des campagnes contre la torture et dénoncé le traitement des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, systématiquement torturés.
par Anat Matar [[<*>Anat Matar enseigne la philosophie à l’université de Tel Aviv. Son militantisme d’extrême gauche de longue date se focalise aujourd’hui sur les prisonniers politiques palestiniens, les réfractaires, et la démocratisation de l’université. Elle publie régulièrement des « posts » sur la politique israélienne d’arrestation et de détention sous le hashtag « assez du gouvernement d’occupation » די_לשלטון_הכיבוש]]
Le mois de juillet est passé. C’était un mois particulièrement horrible, surtout après que nous avons vu, terrifiés, la démolition des maisons dans le quartier palestinien Sour Baher au sud de Jérusalem. Mais en même temps c’était un mois ordinaire. C’est-à-dire – les forces occupantes ont envahi 296 fois des communautés palestiniennes, les soldats israéliens ont cogné aux portes, réveillé des petits enfants, semé la terreur. 246 palestiniens ont été arrêtés dans ces rafles, parmi aux 19 mineurs et une femme.
Par Georges Ibrahim Abdallah. Publication du 17 avril 2019.
Cher.e.s Camarades, Cher.e.s ami.e.s,
Les conditions de détention des Résistant.e.s palestinien.ne.s ne cessent de s’empirer dans les geôles sionistes ces derniers temps.
Depuis le début de l’année, Gilda Erdan, ministre israélien de la sécurité, cherche à imposer « une nouvelle réalité » à nos Camarades prisonniers, dans le but de faire reculer, ou tout bonnement annuler les droits que ces derniers ont acquis de hautes luttes durant les précédentes années. Les perquisitions et autres fouilles générales se multiplient de plus en plus dans les divers centres pénitentiaires israéliens. Les unités spéciales de répression lourdement armées, se livrent aux pires excès lors de ces diverses interventions. Plus de 120 prisonniers blessés à Ketziot lors de la répression des protestations depuis février, ainsi qu’à Offer, à la prison de Néguev et ailleurs dans les autres établissements pénitentiaires…
La politique de terreur menée par Israël contre les enfants palestiniens DOIT CESSER !
5450 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes pour raisons politiques. Parmi eux :
– 205 enfants dont 32 de moins de 16 ans ; 48 femmes ; 497 détenus administratifs ; 340 sont de Jérusalem Est ; 294 sont de la bande de Gaza.
Jaclynn Ashly – Khalida Jarrar s’est adossée à sa chaise, les jambes croisées et a pris une bouffée de sa cigarette. Elle était assise dans un salon assez large et calme, chez elle, dans le centre de Ramallah en Cisjordanie occupée, où la députée n’est revenue que récemment après avoir été libérée après 20 mois de détention dans une prison israélienne.
15 mars 2019 – Amnesty International – Action urgente
Le 10 mars 2019, le tribunal militaire israélien d’Ofer, dans les territoires palestiniens occupés, a approuvé le renouvellement de la détention administrative d’Ayman Nasser pour six mois supplémentaires. Depuis le 17 septembre 2018, Ayman Nasser est détenu sans inculpation ni procès à la prison d’Ofer, près de Ramallah, en Cisjordanie. Cet homme est coordonnateur du service juridique d’Addameer, une ONG palestinienne de défense des droits humains et de soutien aux prisonniers. Sa détention devrait désormais prendre fin le 7 septembre 2019.
Le combat pour la liberté continue !
Ziad Medoukh
Le prisonnier palestinien Fares Baroud, âgé de 51 ans, originaire de la bande de Gaza, détenu dans les prisons israéliennes depuis 28 ans, est décédé ce mercredi 6 février 2019 dans un hôpital israélien.
Ce prisonnier, entravé par la police, soi-disant la plus morale du monde, d’un Etat, soi-disant le seul Etat démocratique de la région, ne sera ni le premier ni le dernier détenu palestinien mort dans une prison israélienne.
Mercredi, 28 Novembre, 2018.
Par Stefano Mauro. Entretien avec le secrétaire général du FPLP, Ahmed Saadat, emprisonné en Israël, en collaboration avec le quotidien italien Il Manifesto et le réseau des prisonniers de cette organisation palestinienne.
Incarcéré à Jéricho par l’Autorité palestinienne suite à l’assassinat d’un ministre israélien en représailles à celui d’Abou Ali Mustafa, alors secrétaire général du FPLP, Ahmed Saadat a été enlevé par les Israéliens en 2006 et condamné à trente ans de prison. Une campagne internationale demande sa libération.
Campagne pour la libération immédiate de tous les enfants palestiniens prisonniers d’Israël
Du 7 au 17 novembre, TOURNÉE D’UN JEUNE PALESTINIEN,qui témoignera de sa condition de prisonnier d’Israël, accompagné d’un avocat membre de l’organisation palestinienne pour les droits des prisonniers ADDAMEER
Interview d’Elsa Lefort par Élodie Farge, publiée le 23 août sur le site de Middle East Eye.
Aujourd’hui est un triste anniversaire pour Salah Hamouri, ses proches et soutiens, déclare son épouse un an après son incarcération, mais « c’est aussi un triste anniversaire pour la diplomatie française qui se fait humilier et mépriser par Israël »