Appel lancé par des universitaires et personnel.le.s de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En mai dernier (2017), des journées d’études intitulées « Penser l’intersectionnalité dans les recherches en éducation », placées sous l’autorité d’un comité scientifique international d’une vingtaine de chercheur-e-s, avaient failli être annulées sous la pression de groupes divers, du Front National au Printemps républicain, qui ont mené une violente campagne de dénigrement et de harcèlement sur les réseaux sociaux. L’état d’urgence aidant, la menace de trouble à l’ordre public avait été invoquée pour empêcher le déroulement de ces journées.
Elles s’étaient finalement tenues à l’ESPE de Créteil (Université Paris Est Créteil), avec succès et sans encombre. Le nombre des participant-e-s, la qualité et la richesse des débats avaient prouvé l’importance d’une telle rencontre et le refus de céder à l’intimidation devant la nécessité de partager les résultats de la recherche avec le plus grand nombre. Néanmoins, ces journées d’études avaient été désinscrites du plan de formation continue des enseignant-e-s de l’Académie de Créteil.
Dernièrement à l’université de Lyon-II, le colloque « Lutter contre l’islamophobie : un enjeu d’égalité ? » a subi des attaques semblables avec les mêmes relais, du site Fdesouche au Printemps républicain, en passant par le Comité Laïcité République et la LICRA. Cependant, cette fois-ci, l’université n’est pas parvenue à défendre les libertés académiques et le colloque a été purement et simplement annulé. Et pourtant, la Chaire « Egalité, Inégalités et Discriminations », organisatrice du colloque, existe depuis 2010 et a co-organisé de multiples manifestations mêlant chercheur-e-s et société civile dans un objectif de co-construction des savoirs.
Nous nous inquiétons également de remarquer que dans un tout autre cadre, la Présidence de l’université de Strasbourg ait tenté de contraindre ses personnels à contacter les services de la communication avant toute intervention dans les médias, autre manière de contrôler la liberté d’expression.
Que ses intervenant-e-s appartiennent exclusivement au monde académique, ou bien qu’il s’agisse de croiser les points de vue en faisant dialoguer universitaires, praticien-ne-s et militant-e-s associatif-ve-s, annuler une manifestation scientifique revient tout simplement à interdire le développement, la diffusion et la mise en discussion de la recherche. Appelons les choses par leur nom : ce n’est rien moins qu’une censure, grave et indigne. Que des recherches suscitent des débats, dans les sphères tant scientifiques que politiques et médiatiques, n’est en rien une raison valable pour empêcher la tenue de colloques sur ces sujets. Le débat fait partie tant des exigences académiques que démocratiques. Que ces manifestations scientifiques dialoguent avec la société civile, rien de plus normal pour des universités qui se doivent d’être ouvertes sur la Cité.
Ne s’agit-il pas d’ailleurs d’un critère mis en valeur par l’agence d’évaluation de la recherche ? Rappelons que l’article L123-9 du Code de l’éducation dispose : « A l’égard des enseignants-chercheurs, des enseignants et des chercheurs, les universités et les établissements d’enseignement supérieur doivent assurer les moyens d’exercer leur activité d’enseignement et de recherche dans les conditions d’indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion et à la création intellectuelle. »
Nous, universitaires et personnel.le.s de l’enseignement supérieur et de la recherche, appelons la communauté scientifique à se mobiliser contre la censure dans nos établissements et à promouvoir au contraire les libertés académiques, en particulier la liberté d’expression, garantes du débat scientifique et démocratique.
Collectifs-Associations
– Association française d’anthropologie et d’ethnologie (AFAE)
– Association des historiens modernistes des universités françaises (AHMUF)
– Association Nationale des candidats aux métiers de la Science Politique (ANCMSP)
– Association de recherche pour le genre en éducation formation (ARGEF)
– Cercle des enseignant-e-s laïques
– Comité National Français de Géographie (CNFG)
– Doctorant-e-s mobilisé-e-s, Université Paris 1
– Doctorants de l’UMR 6590, Espaces et Sociétés, site de Caen
– Efigies
– Groupe JEDI – Justice, Espace, Discriminations, Inégalités (Labex Futurs Urbains de l’Université Paris-Est)
– Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux
– Laboratoire d’Etudes de Genre et de Sexualité-LEGS (CNRS, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, Université Paris Nanterre)
– Observatoire Universitaire International Education et Prévention (OUIEP) / axe 4 du LIRTES, UPEC
– Réseau des Géographes Libertaires (RGL)
– Réseau International Education et Diversité (RIED)
– Revue Mouvements
– RT4 de l’Association française de sociologie – sociologie de l’éducation et de la formation
– RT24 de l’Association française de sociologie – Genre, Classe, Race. Rapports sociaux et construction de l’altérité
– Sciences pop’ Saint Denis – Association d’éducation populaire
– SNESUP
Signatures individuelles
Karen Akoka, sociologie, Université Paris-Nanterre
Viviane Albenga, sociologie, Université Bordeaux Montaigne
Sarah Al-Matary, littérature, Université de Lyon 2
Romain Amaro, sociologie, INSERM
Hervé Andres, science politique, CNRS
Armelle Andro, démographie, Université Paris 1
Naïma Anka-Idrissi, sociologie, Université Paris 8
Monica Arias Fernandez, philosophie politique, Université Paris 7
Armand Aupiais-L’homme, anthropologie, Université Paris Diderot
Christelle Avril, sociologie, EHESS
Virginie Baby-Collin, géographe, Aix Marseille Université
Paola Bacchetta, vice-chaire de la Pédagogie, études de genre, Université de Californie, Berkeley
Maks Banens, sociodémographie, Université Lyon 2
Julie Bannier, droit public, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Arnaud Banos, géographie, CNRS
Ludivine Bantigny, histoire, Université de Rouen
Jean Baubérot, histoire et sociologie, EPHE
Doriane Bauvoi, enseignante en Histoire/géographie, Education Nationale, Académie de Grenoble
Zahia Bedidi, démographie, Université Paris Diderot
Anne-Cécile Bégot, sociologie, UPEC
Lila Belkacem, sociologie, UPEC, LIRTES
Céline Bessière, sociologie, Université Paris-Dauphine
Claire Blandin, sciences de l’information et de la communication, Université Paris 13
Kevin Bernard, étudiant en sociologie en master 2 Pratique de l’interdisciplinarité dans les Sciences Sociales
Sandrine Berroir, géographie, Université Paris Diderot
Chloé Biaggi, sociologie, ENS de Paris
Jacques Bidet, philosophie, Université Paris Nanterre
Alain Bihr, sociologie, Université de Franche-Comté
Emmanuel Blanchard, science politique, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines
Sophie Blanchard, géographie, UPEC
Vanessa Loup Blondet, sociologie, Université de Strasbourg
Sandra Boehringer, histoire, Université de Strasbourg
Martine Boudet, littérature française, coordinatrice de séminaires EHESS Paris
Paul Bouffartigue, sociologie, CNRS
Sam Bourcier, sociologie, Université Lille 3
Lise Bourdeau-Lepage, géographie, Université de Lyon
Chahira Boutayeb, droit public, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Michel Bozon, sociologie, INED
Raphaëlle Branche, histoire, Université de Rouen
Maryse Bresson, sociologie, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines
Sylvaine Bulle, sociologie, CRESPPA
Noëlle Burgi, science politique – sociologie, CNRS
Claude Calame, anthropologie, EHESS
Coline Cardi, sociologie, Université Paris 8
Maxime Cervulle, sciences de l’information et de la communication, Université Paris 8
Nada Chaar, sciences de l’éducation, Université Paris 8
Sarra Chaïeb, sociologie, Université de Strasbourg
Amandine Chapuis, géographie, UPEM
Marion Charpenel, science politique, École des mines
Hélène Charreire, géographie, UPEC
Séverine Chauvel, sociologie, UPEC
Isabelle Clair, chargée de recherche au CNRS, Iris
Evelyne Clavier, Arts, Université de Lorraine
Anne Clerval, géographie, Université Paris Est Marne-la-Vallée
Marguerite Cognet, sociologie, Université Paris Diderot
Déborah Cohen, histoire, université de Rouen
Hadrien Commenges, géographie, Université Paris 1
Philippe Corcuff, science politique, IEP de Lyon
Lionel Cordier, science politique, Université Lumière Lyon 2
Renaud Cornand, sociologie, Aix-Marseille Université
Claire Cossee, sociologue, UPEC, LIRTES
Alexis Cukier, directeur de programme au Collège international de philosophie
François Cusset, études américaines, Université Paris Ouest Nanterre
Guillaume Daudin, économie, Université Paris-Dauphine
Christophe Daum, anthropologie, Université de Rouen
Laurence De Cock, histoire, Université Paris Diderot
Claire Delahaye, civilisation américaine, UPEM
Mathias Delori, science politique, IEP de Bordeaux
Christine Delphy, sociologie, CNRS
Benjamin Denecheau, sociologie, UPEC
Séverine Depoilly, sociologie, Université de Poitiers
Mehdi Derfoufi, études cinématographiques, Université Paris 3
Claire Desmitt, science de l’éducation, Université de Lille SHS
Sophie Devineau, sociologie, Université de Rouen
Fabrice Dhume, Université Paris Diderot
Judicaelle Dietrich, géographie, Université Lyon 3
Lucia Direnberger, sociologie, IHEID
Tal Dor, sociologie, Université Paris 13
Pierre Douillet, Professeur d’histoire géo au lycée Ella Fizgerald de Vienne (Isère)
Pascale Dubus, histoire de l’art, université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Mélanie Duclos, sociologie, Université de Bretagne Occidentale
Jean-Baptiste Duez, anthropologie, EHESS
Stéphane Dufoix, sociologie, Université Nanterre
Virgine Dutoya, science politique, CNRS
Mustapha El Miri, sociologie Aix-Marseille Université
Fabien Escalona, science politique, Université Grenoble-Alpes
Jules Falquet, sociologie, Université Paris Diderot
Eric Fassin, sociologue, Université Paris 8
Caroline Fayolle, histoire, Université de Montpellier
Michèle Ferrand, sociologie, CNRS
David Flacher, économie, Université Technologique de Compiègne
Artemisa Flores-Espinola, sociologie, CRESPPA-CSU, CNRS
Dieynébou Fofana, sciences de l’éducation, UPEC
Guillaume Fontanieu, droit public, Université Paris-Est Créteil
Jean-Louis Fournel, département d’études italiennes, Université Paris 8
Christèle Fraïssé, psychologie sociale, Université de Brest
Leïla Frouillou, sociologie, CRESPPA-GTM, Université Paris Nanterre
Fanny Gallot, histoire, UPEC
Franck Gaudichaud, Université Grenoble-Alpes
Benoit Gaudin, Sociologie, UVSQ
Arlette Gautier, sociologie, Université de Bretagne occidentale
Pierre Gautreau, Géographie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Romain Geffrouais, agrégé de Géographie, enseignant dans le second degré, membre du bureau national du GFEN
Marie-Laure Geoffray, science politique, IHEAL-Sorbonne Nouvelle
Valérie Gérard, philosophie, CPGE
Marjorie Gerbier-Aublanc, sociologue, post-doctorante à l’EHESS
Dalila Ghodbane, architecture, Académie d’architecture de Mendrisio, ISA/Université de Suisse Italienne
Claudia Girola, anthropologie, Université Paris Diderot
Vincent Godard, géographie, Université Paris 8
Sandra Gondouin, littérature latino-américaine, Université de Rouen
Justin de Gonzague, anthropologie filmique/documentariste, EHESS
Julien Gossa, informatique, Université de Strasbourg
Stéphanie Gosset, urbanisme, Université de Tours
Camille Gourdeau, sociologie, Université Paris Diderot
Tourya Guaaybess, Sciences de l’information et de la communication, Université de Lorraine
Nacira Guénif, sociologie, Université Paris 8
France Guérin-Pace, géographie, INED
Sabine Guez, anthropologie, Iris/EHESS
Claudine Guiard, histoire, MMSH d’Aix en Provence.
Caroline Guibet Lafaye, Département Sciences Humaines et Sociales, CNRS
Françoise Guillemaut, sociologie, Université Toulouse Jean Jaures
Alban Jacquemart, science politique, Université Paris Dauphine
Morgan Jouvenet, CNRS
Pascale Haag, IRIS
Meoïn Hagège, sociologie, INED
Fabrice Hamelin, science politique, UPEC
Karim Hammou, sociologie, CNRS
Nahima Hanafi, histoire, Université d’Angers
Claire Hancock, géographie, UPEC
Hugo Harari-Kermadec, économie, ENS Cachan
Samuel Hayat, science politique, CNRS
Nassira Hedjerassi, sciences de l’éducation, Université Paris Sorbonne
Mathieu Hely, sociologie, Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines
Aline Henninger, études japonaises, INALCO
Philippe Henry, géologie, Besançon
Thomas Hippler, histoire, Université de Caen
Elisabeth Hofman, socio-économiste, LAM/UBM (Bordeaux)
Myriam Houssay-Holzschuch, géographie, Université Grenoble Alpes
Valérie Icard, sociologie politique, Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Rada Iveković, philosophie, Paris
Sébastien Jacquot, géographie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Milena Jaksic, sociologie, CNRS
Nicolas Jaoul, anthropologie, CNRS
Chantal Jaquet, philosophie, Université Paris1 Panthéon-Sorbonne.
Pauline Jarroux, anthropologie, EHESS
Fabien Jobard, sociologie, CNRS
Solenne Jouanneau, science politique, IEP de Strasbourg
Cécile Jouhanneau, science politique, Université Paul Valéry Montpellier 3
Nicolas Jounin, sociologie, Université Paris 8
Virginie Julliard, sciences de l’information et de la communication, université de technologie de Compiègne
Hanane Karimi, sociologie, Université de Strasbourg
Azadeh Kian, sociologie, CEDREF, Université Paris 7-Diderot
Thomas Kirszbaum, sociologie, Université Paris Nanterre
Aymon Kreil, anthropologie, Université de Zurich
Damien Krichewsky, sociologie, Université de Bonn
Anne Labit, sociologie, Université d’Orléans
Gaëlle Lacaze, ethnologue, Université Paris Sorbonne
Delphine Lacombe, sociologie, CNRS
Annie Lacroix-Riz, histoire, Université Paris 7
Claire Laguian, littérature espagnole, UPEM
Khalilou Lahi Diagana, Université de Caen
Karine Lambert, histoire, Université Côte d’Azur
Valérie Lanier, science de l’éducation/science politique, Université de Bourgogne
Soline Laplanche-Servigne, science politique, Université de Nice
Silyane Larcher, science politique, CNRS
Sophie Large, MCF Littérature hispano-américaine, Université François-Rabelais de Tours
Mathilde Larrère, historienne, UPEM
Audrey Lasserre, littérature francophone / études féministes – études de genre, UCL Louvain-la-Neuve (Belgique)
Stéphanie Latte, science politique, CNRS
Sandra Laugier, philosophie, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne
Christian Lavault, mathématiques et informatique, Université Paris 13
Cécile Lavergne, philosophie sociale, Université de Namur
Francis Lebon, science de l’éducation, UPEC
Nicolas Lechopier, Epistémologie et Histoire des Sciences, Université Lyon 1
Marie Le Clainche – Piel, sociologie, EHESS-UPEC
Michèle Leclerc-Olive, sociologie, EHESS
Florence Lecomte, mathématiques, CNRS
Thibault Le Corre, géographie, Université Paris 1
Olivier Le Cour Grandmaison, politiste, UEVE
Rémi Lefebvre, sciences politiques, université de Lille-II
Isabelle Lefort, géographe, Université de Lyon
Elise Lemercier, sociologie, Université de Rouen
Yohann Le Moigne, civilisation américaine, Université d’Angers
Aurélie Léon, sociologie, université Lumière Lyon 2
Amélie Le Renard, sociologue, CNRS
Christine Levy, langue et civilisation japonaises, Université de Bordeaux
Rachel Linossier, Université de Lyon
Thérèse Locoh, directrice de recherche en retraite, INED
Françoise Lorcerie, sociologue, CNRS
Marius Loris, historien, poète
Salma Loudiyi, géographie, Université de Clermont Ferrand
Armelle Mabon, histoire, Université Bretagne Sud
Nicolas Maestripieri, géographie environnementale, Université de Toulouse 2
Maelle Maillard, sciences de l’éducation, Université Paris 8
Pascal Maillard, littérature française, Université de Strasbourg
Corine Maitte, histoire moderne, UPEM
Audrey Marcillat, sociologie, Iris-EHESS
Kamala Marius, géographie, Université Bordeaux Montaigne
Jérome Martin, enseignant à Saint-Denis
Nicole Mathieu, sciences sociales, CNRS
Odile Maufrais, EPS, UPEC
Guillaume Mazeau, histoire, Université Paris 1
Eve Meuret-Campfort, sociologie, CENS-Université de Nantes
Noemi Michel, Université de Genève, Suisse
Estelle Miramond, sociologie, Université Paris Diderot.
Marwan Mohammed, sociologue, CNRS
Grégory Monteil, professeur de géographie en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Masséna de Nice. Chargé de cours à l’Université de Nice Sophia-Antipolis.
Clémence Moreau, INRA, Toulouse
Annabelle Morel-Brochet, géographie, Université d’Angers
Alain Morice, anthropologie, CNRS
Martine Morisse, Sciences de l’éducation, Université Paris 8
Damase Mouralis, géographie, Université de Rouen
Laurent Mucchielli, sociologue, CNRS
Erik Neveu, science politique, CNRS
Sarah Nicaise, sociologie, Université Toulouse 3
Hélène Nicolas, anthropologie, Université Paris 8
David Niget, histoire, Université d’Angers
Francine Nyambek Mebenga, sciences de l’éducation, UPEC
Annaig Oiry, géographie, Université Paris 1
Anne-Claudine Oller-Naudet, sociologie, UPEC
Julien O’Miel, science politique, Lille 2
Florence Orillard, géographie et aménagement, Université Toulouse 2
Clara Osadtchy, géographie, Université du Maine
Anissa Ouamrane, géographie, UPEC
Marie Pachoud, sociologie, Université Lyon 2, Centre Max Weber
Julie Pagis, sociologie, CNRS
Ugo Palheta, sociologie, Université de Lille
Eugénia Palieraki, histoire et civilisation de l’Amérique latine, université de Cergy-Pontoise
Marcel Pariat, LIRTES, UPEC
Gaël Pasquier, sociologue, UPEC
Etienne Penissat, sociologie, CNRS
Bruno Péquignot, sociologie, Université Paris 3
Irène Pereira, philosophie, UPEC
Anna Perraudin, sociologie, CNRS
Gwenaëlle Perrier, science politique, Université Paris 13
Elisabeth Peyroux, géographe, CNRS
Roland Pfefferkorn, sociologie, Université de Strasbourg
Christian Poiret, sociologie, Université Paris Diderot
Joël Pothier, biochimie, Université Paris 6
Jean-Luc Primon, sociologie, Université de Nice Sophia Antipolis
Sébastien Poulain, sciences de l’information et de la communication du laboratoire Mica de l’Université Bordeaux Montaigne
Lissell Quiroz, historienne, Université Rouen Normandie
Aurélie Racioppi, Sage femme APHP, sociologie, Paris Diderot
Aïda Ramirez Romero, sociologie, URMIS-Nice.
Quentin Ravelli, sociologie, CNRS
Naïma Regradj, psychosociologie, Université Paris 13
Juliette Rennes, sociologie, EHESS
Florence Rochefort, historienne, CNRS
Zoé Rollin, sociologie, IRIS
Patrick Rozenblatt, sociologue, Université Lyon 2
Céline Ruet, droit privé, Université Paris 13
Daniel Sabbagh, science politique, Sciences Po
Marion Sabrie, géographe, Université de Rouen Normandie
Victoria Sachsé, géographie, Université de Strasbourg
Ivan Sainsaulieu, sociologue, Université Lille 1
Muriel Salle, histoire, Université Claude Bernard Lyon 1
Frédéric Saly-Giocanti, histoire, UPEM
Thomas Sauvadet, sociologie, LIRTES, UPEC
Valentin Schaepelynck, sciences de l’éducation, Université Paris 8
Marta Segarra, Directrice de recherche CNRS Laboratoire d’Études de genre et de sexualité-LEGS
Djaouida Séhili, sociologie, Université Lyon 2
Ariel Sevilla, sociologie, URCA
Shirin Shahrokni, sociologie, Glendon, York University, Canada
Yasmine Siblot, sociologue, Université Paris 8
Patrick Simon, démographie, INED
Lucia Sorbera, Senior Lecturer, Department of Arabic Language and Cultures, the University of Sydney
Didier Soto, géographie, CNRS
Maboula Soumahoro, littérature et civilisation américaines, université de Tours, Sciences Po Paris
Fatou Sow, Sénégal, CNRS
Fatiha Talahite, économie, CNRS
Julien Talpin, science politique, CNRS
Yoshimi Tanabe, sociologie, Université Paris 13 & Université Hitotsubashi
Nicolas Ténèze, science politique, Université de Toulouse
Julien Théry, histoire, Université Lumière de Lyon
Marion Tillous, Géographie, Université Paris 8
Sylvie Tissot, science politique, Université Paris 8
Nguyen Thi Tu Huy, philosophie, Université Paris 7
Laurine Thizy, sociologie, Université Paris 8
Maryse Tripier, sociologie, Université Paris 7
Frédéric Vairel, professeur agrégé, Université d’Ottawa
Boris Valentin, archéologie, Université Paris 1
Jérôme Valluy, science politique, Université Panthéon-Sorbonne Paris 1
Pauline Vilain-Carlotti, géographie, Université Paris 8
Justine Vincent, sociologie, ENS Lyon
Anne Volvey, géographie, Université d’Artois
Florian Vörös, Sciences de l’information et de la communication, Université Lille 3
Françoise Vouillot, psychologie, CNAM
Arthur Vuattoux, sociologie, EHESP
Sophie Wahnich, sciences politiques, CNRS IIAC
Fadila Yahou, histoire de l’art, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Mira Younes, psychologie, Université Paris 13
Mercedes Yusta, histoire, Université Paris 8
Michelle Zancarini-Fournel, histoire, LARHRA