Covid-19. La double peine des prisonniers palestiniens et arabes

Plus de 150 personnalités du monde arabe appellent à la libération des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes et des prisonniers d’opinion dans le monde arabe. Parmi les signataires de la tribune figurent les universitaires tunisien et marocain Yadh Ben Achour et Abdullah Hammoudi, les écrivains jordanien et égyptien Ibrahim Nasrallah et Ahmed Nagy, le compositeur et joueur de oud tunisien Anouar Brahem, la chanteuse libanaise Omaima El Khalil et l’acteur palestinien Saleh Bakri, les journalistes libanais et égyptien Pierre Abi Saab et Khaled Al-Balshi, les responsables politiques palestiniens Hanan Ashrawi et Nabil Shaath et les défenseurs des droits humains palestinien et tunisien Omar Barghouti et Mokhtar Trifi.

Cette tribune peut être signée ici.

En ce temps de confinement, nous mesurons encore plus la primauté de la liberté pour l’être humain et les souffrances qu’engendre la privation de la liberté de circulation (ne pas pouvoir voir les êtres chers, les serrer dans ses bras, ou pire encore leur dire un dernier adieu). Ces souffrances sont le pain quotidien des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes et des prisonniers politiques et d’opinion dans le monde arabe. Mais contrairement à notre confinement sans barreaux, rempart médiéval pour nous protéger du Covid-19, la prison est l’arme des lâches contre des femmes, des hommes et des enfants dont le seul crime est d’avoir défendu des droits humains fondamentaux. Elle est utilisée depuis des décennies par les occupants israéliens pour briser la volonté des Palestiniens de défendre leurs droits inaliénables, mais ils se heurtent à leur résilience face à la colonisation et à l’apartheid. C’est aussi l’arme de prédilection des régimes corrompus et pervers qui règnent sur le monde arabe pour faire taire toute opposition, voire même toute critique.

En ce temps d’épidémie, la prison devient une double peine : à la privation de liberté et d’autres droits fondamentaux s’ajoute le risque de contamination par le très contagieux coronavirus. Les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes et les prisonniers d’opinion dans le monde arabe vivent dans une promiscuité étroite, le plus souvent dans des conditions sanitaires désastreuses, avec un accès limité aux ressources qui permettraient de maintenir une hygiène minimale -sans même parler de l’arsenal prophylactique élémentaire. Dans tout le monde arabe, du Maroc à l’Irak en passant par l’Égypte (à l’exception peut-être de la Tunisie), des milliers de prisonniers politiques croupissent dans des conditions qui favorisent la contagion.

Au début de l’année 2020, il y avait un peu plus de 5047 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, dont 431 en détention administrative, c’est-à-dire sans inculpation ni jugement. Parmi eux, on compte 194 mineurs, dont 30 âgés de moins de 16 ans43 femmes et 6 membres du Conseil législatif palestinien.

Des prisonniers palestiniens malades ont adressé récemment un appel aux associations de droits humains et à tous les êtres humains libres de par le monde : « Nous réclamons que soit appliqué ce qui nous reste de nos droits, alors que la maladie menace chaque jour nos vies et qu’aucune mesure concrète ni procédures ne sont mises en place pour endiguer la propagation de l’épidémie. […] Ne nous laissez pas mourir sur nos lits de prisonniers, alors que l’épidémie se propage et que personne ne réagit pour nous protéger et éviter que nous périssions ».

Le 17 avril 2020, à l’occasion de la Journée des prisonniers palestiniens, la société civile et des organisations palestiniennes de défense des droits humains ont lancé un appel urgent à la libération immédiate des prisonniers et détenus palestiniens des prisons israéliennes, en particulier ceux qui sont plus vulnérables à la pandémie du Covid-19, tels que ceux qui souffrent de maladies chroniques, afin de faire respecter leur droit à la vie et d’assurer leur sécurité. Le secrétaire général des Nations Unies António Guterres a aussi exigé la protection des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons et les centres de détention israéliens en pleine pandémie de coronavirus.

Symbole de la communauté de sort entre la cause des prisonniers palestiniens et celles des prisonniers politiques dans les pays arabes, le défenseur des droits humains égypto-palestinien Ramy Shaath, coordonnateur du mouvement de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) en Égypte, croupit à la sinistre prison de Tora au Caire depuis 10 mois. Après une accusation sans le moindre début de preuve, un tribunal égyptien a émis le 17 avril 2020 un jugement in absentia et sans la présence de ses avocats, le condamnant lui et 12 autres personnes dont l’ancien parlementaire Zyad El-Elaimy, autre figure de proue de la Révolution de 2011, à figurer sur la liste égyptienne du « terrorisme », avec tout ce que cela entraîne de restrictions de leurs droits.

Les forces démocratiques égyptiennes et la société civile ont condamné dans une déclaration commune l’inclusion de Zyad El-Elaimy et Ramy Shaath sur les listes du « terrorisme » et ont demandé au gouvernement égyptien de les libérer immédiatement, d’enlever leurs noms de ces listes, d’annuler toutes les mesures qui en découlent et de mettre fin à la chaîne d’injustices et d’abus de leurs droits. Arrestations, détentions, tortures : l’Égypte du président Abdel Fatah al-Sissi étouffe la moindre voix dissidente, comme en atteste les 60 000 prisonniers politiques que décomptent les associations de défense des droits humains dans les prisons égyptiennes.

La Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Michelle Bachelet a appelé mercredi 25 mars 2020 à la libération urgente de détenus à travers le monde pour éviter que la pandémie de Covid-19 ne fasse des « ravages » dans les prisons souvent surpeuplées.

Israël est resté sourd à cet appel puisque entre le 1er mars et le 3 avril 2020, son armée a arrêté 2017 Palestiniens dont 16 enfants. Les organisations de défense des droits humains ont appelé les gouvernements arabes à libérer immédiatement et sans condition tous les militants détenus pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions. Si certains régimes ont fait des annonces et ont même relâché quelques prisonniers, force est de constater que cela ne concerne pas les prisonniers politiques.

Nous appelons à la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes et de tous les prisonniers politiques dans le monde arabe. Nous tenons le régime d’apartheid qui règne sur la Palestine et les régimes iniques de la région responsables de la santé de tous ces prisonniers et de leur droit inaliénable à la vie.

LES 167 PREMIERS SIGNATAIRES

Ahmed Abbes, mathématicien, directeur de recherche à Paris, Tunisie et France
Jounaidi Abdeljaoued, Maître de conférences en mathématiques, retraité, responsable syndical et politique, Tunisie
Hichem Abdessamad, traducteur, membre fondateur de l’Association Nachaz, Tunisie
Pierre Abi Saab, journaliste, Liban
Khaled Abichou, cadre éducatif retraité, France
Kamel Abidi, journaliste, Tunisie
Azzedine Akesbi, économiste, Maroc
Najib Akesbi, économiste – universitaire à la retraite, Maroc
Aziz Al-Assa, écrivain et chercheur, Palestine
Houssam Al-Assimi, militant Gilets Noirs, France
Torkia al Shaybi, membre du comité directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et présidente de l’association « Un million de femmes rurales », Tunisie
Abdellatif Al-Yousfi, membre du Bureau politique du Parti Socialiste Unifié, Maroc
Mohamed Al Dahshan, économiste, Royaume-Uni
Tewfik Allal, militant syndicaliste et associatif, Algérie et France
Lamis Andoni, journaliste, Jordanie
Ali Anouzla, journaliste, Maroc
Nejma Aouadi, présidente de L’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement, Tunisie
Sami Aouadi, professeur universitaire et responsable syndical, Tunisie
Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif, OLP, Palestine
Sion Assidon, citoyen, membre fondateur de BDS Maroc, Maroc
Essia Atrous, journaliste, Tunisie
Saleh Bakri, acteur, Palestine
Ziad Bakri, acteur, Palestine
Anis Balafrej, militant des droits humains, Maroc
Omar Barghouti, cofondateur de la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), Palestine
Kamel Barkaoui, professeur universitaire, France
Habib Belhadi, producteur de théâtre et de cinéma, Tunisie
Abdelilah Belkeziz, professeur d’université, Maroc
Fouad Bellamine, artiste, Maroc
Yadh Ben Achour, professeur universitaire, Tunisie
Houcine Ben Azzouna, professeur universitaire, Tunisie
Houda Ben Ghachem, professeure universitaire, Tunisie
Fathi Ben Haj Yahia, cadre éducatif, Tunisie
Tarek Ben Hiba, militant des droits de l’homme, Tunisie
Ghassen Ben Khelifa, journaliste, Tunisie
Zohra Ben Lakhdar Akrout, professeure de physique, Faculté des sciences de Tunis, Tunisie
Mustapha Ben Letaief, professeur universitaire, Tunisie
Najib ben Salem, professeur émérite, Tunisie
Hefnaoui Benamar Ghoul, journaliste, militant politique et des droits humains, Algérie
Bachir Ben Barka, professeur d’université à la retraite, France
Kenza Benjelloun, plasticienne, Maroc
Farida Benlyazid, réalisatrice, Maroc
Abdelmoughit Benmessaoud Tredano, professeur d’université, Maroc
Bichr Bennani, éditeur, Maroc
Mohamed Bennis, poète, Maroc
Sihem Bensedrine, présidente de l’Instance vérité et dignité, Tunisie
Abdou Berrada, journaliste, Maroc
Mohammed Berrada, écrivain, Maroc
Heba Beydoun, conseillère politique, Palestine
Kais Blaiech, avocat, étudiant, Tunisie
Mokhtar Blaiech, avocat, Tunisie
Mohamed Ali Boughdiri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Tunisie
Mohamed Larbi Bouguerra, professeur honoraire, Faculté des sciences de Tunis, Tunisie et France
Nadir Bouhmouch, réalisateur, le monde amazigh
Anouar Brahem, compositeur et joueur d’oud, Tunisie
Mustapha Brahma, secrétaire national de La Voie Démocratique, Maroc
Omar Brouksy, professeur d’université et journaliste, Maroc
Nahla Chahal, rédactrice en chef, Assafir AlArabi , Liban
Taoufik Chamari, militant de la société civile, Tunisie
Khemaïs Chammari, ancien ambassadeur, Tunisie
Houcine Chebli, professeur universitaire en mathématiques à la retraite, Tunisie
Hafidha Chekir, vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Tunisie
Mouhieddine Cherbib, militant des droits de l’homme, Tunisie
Fatma Cherif, réalisatrice, Tunisie
Alya Cherif Chammari, Avocate à la Cour de Cassation, Tunisie
Driss Chouika, réalisateur et directeur de la cinématographie et du théâtre, Maroc
Larbi Chouikha, professeur universitaire, Tunisie
Saad Chraïbi, réalisateur, Maroc
Mohammed Dalbah, écrivain et journaliste, États-Unis
Majdoline Darwish, fonctionnaire, Liban
Fayçal El Ghoul, professeur universitaire à la retraite, Tunisie
Montaser El Idrissi, graphiste et chercheur, Maroc
Basma El-Husseiny, directrice culturelle, Égypte
Oumeima El-Khalil, chanteuse, Liban
Hossam El-Wahidi, Conseiller, Palestine
Bassem Khalil El-Wazir, militant, Palestine
Khaled Elbalshi, journaliste, Égypte
Mohamed Lakhdar Ellala, président de l’Association des Tunisiens en France, France
Dirar Elyyan, président adjoint de la Palestine Technical University (Kadoorie), Palestine
Mohamed Ennaji, écrivain, Maroc
Noura Erekat, professeure d’université, États-Unis
Zeyneb Farhat, militante culturelle, Tunisie
Hani Faris, professeur de science politique, Canada
Wahid Ferchichi, professeur d’université, Tunisie
Claudette Ferjani, retraitée, Associations des Études Intellectuelles et Sociales, France et Tunisie
Mohamed-Chérif Ferjani, professeur émérite, Université de Lyon 2, Président du Haut Conseil Scientifique de Timbuktu Institute, African Center for Peace Studies, France et Tunisie
Khadija Finan, professeure universitaire, France
Ibrahim Fraihat, professeur d’université, Palestine
Sahar Francis, avocate, Palestine
Ahmed Galaï, membre du Conseil scientifique de l’Institut arabe des droits de l’homme, Tunisie
Amel Garami, professeur d’université, Tunis
Raoudha Gharbi, militante des droits de l’homme, Tunisie
Alain Gresh, journaliste, France
Yousef Habache, journaliste et militant des droits humains, Palestine/France
Sofia Hadi, actrice, Maroc
Elaine Hagopian, professeur honoraire de sociologie, Université Simmons, États-Unis
Nisreen Haj Ahmad, militante, Jordanienne
Abdellah Hammoudi, professeur honoraire, Université de Princeton, Maroc
Faleh Hammoudi, syndicaliste et défenseur des droits humains, Algérie
Hamza Hamouchene, chercheur, militant – Institut international, Algérie – Royaume-Uni
Maher Hanin, sociologue et militant politique, Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), Tunisie
Haitham Hasan, chef du service de chirurgie générale à l’hôpital Makassed, Palestine
Abderrahman Hedhili, président du Forum Tunisien pour les Droits économiques et sociaux, Tunisie
Leila Hilal, chargée de recherche pour le Programme de Sécurité Internationale et ancienne directrice du groupe de travail sur le Moyen-Orient à New America, États-Unis
Yamila Hussein, conseillère pédagogique, États-Unis
Samah Idriss, rédacteur en chef de la revue al-Adab, Liban
Gameela Ismail, femme politique et journaliste, Égypte
Abderrahim Jamai, avocat à Rabat, ancien Bâtonnier, ancien président de l’Ordre des avocats du Maroc, Maroc
Mahmoud Jemni, réalisateur, Tunisie
Kamel Jendoubi, président honoraire du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, Tunisie
Mohamed Ali Jendoubi, professeur universitaire de mathématiques, Tunisie
Lahbib Kamal, défenseur des droits humains, Maroc
Afifa Karake, enseignante du secondaire, Liban
Ali Kazak, ancien ambassadeur et directeur général des « Publications Palestine », Australie
Rajae Kassab, militante politique, syndicale, associative et parlementaire, Chambre des Conseillers, Maroc
Rashid Khalidi, détenteur de la chaire Edward Saïd et directeur du département du Moyen-Orient à l’université Columbia
Abdelmoumen Khalil, secrétaire général de la secrétaire général de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Algérie
Suhad Khatib, artiste, Palestine
Cherifa Kheddar, présidente de l’association « Djazairouna » (Notre Algérie) pour le soutien aux victimes du terrorisme, Algérie
Mohamed Khenissi, ancien prisonnier politique et président de l’association Nachaz, Tunisie
Sadri Khiari, artiste, Tunisie
Souad Labbize, écrivaine et traductrice, France
Nabyl Lahlou, écrivain et metteur en scène de théâtre et de cinéma, Maroc
Moulim Laroussi, écrivain, Maroc
Chokri Latif, écrivain – Président de la Coalition Tunisienne Contre la Peine de Mort (CTCPM), Tunisie
Ali Louati, écrivain, Tunisie
Tarek Loubani, médecin, Canada
Bahija Lyoubi, productrice de films, Maroc
Mohamed Maali, journaliste et traducteur – Centre de Tunis pour la liberté de la presse – Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM), Tunisie
Ali Maarouf, membre du Conseil supérieur palestinien de la santé, membre du Conseil central palestinien et président de l’Association médicale arabe allemande, Allemagne
Fouad Maghrabi, professeur honoraire de science politique, États-Unis
Rachid Malaoui, président du Syndicat autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) et de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), Algérie
Saloua Mani Aouadi, professeure universitaire, Tunis
Linda Mansour, avocate, États-Unis
Hasna Marsit, députée, fondatrice et présidente l’association « La voix du Nefzaoua », Tunisie
Ali Mili, professeur universitaire, Tunisie et États-Unis
El-Khansa Mkada-Zghidi, professeure et chercheuse universitaire, Tunisie
Maati Monjib, professeur d’université, président de l’association « Freedom Now », Maroc
Jamel Msallem, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), Tunisie
Amer Muhammad, réfugié soudanais, France
Naous Nadine, réalisatrice, Liban
Tamer Nafar, artiste rap, Lod
Ahmed Nagy, écrivain, Égypte
Ibrahim Nasrallah, écrivain, Jordanie
Abdelaziz Nouaydi, avocat, Maroc
Osama Qasem, militant, Jordanie
Abderrahim Rabea, membre du Bureau national du Syndicat autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) et de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), Algérie
Omar Radi, journaliste, Maroc
Roshdi Rashed, directeur de recherche honoraire, Université Paris 7, France
Habib Rejeb, médecin,Tunisie
Abdul-Amir Rikabi, écrivain, Iraq
Massoud Romdhani, militant des droits humains, Tunisie
Khadija Ryadhi, défenseuse des droits humains, Maroc
Abdessamad Saddouq, ingénieur, Maroc
Walid Salem, Institut d’études et de recherche de l’Université Al-Quds, Palestine
Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Algérie
Mohammed Sammouni, journaliste et chercheur en sociologie politique, Maroc
Youssef Seddik, écrivain et philosophe, Tunisie
Nabil Ali Shaath, conseiller du président de la Palestine, Palestine
Laila Shahid, ancienne ambassadrice, Palestine
Taoufiq Tahani, professeur de mathématiques, France
Alaa Talbi, chercheur en histoire, Tunisie
Bassem Trifi, avocat et juriste, Tunisie
Mokhtar Trifi, président honoraire de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et vice-président de l’Organisation mondiale contre la torture, Tunisie
Karem Yahya, journaliste et écrivain, Égypte
Dalal Yassin, écrivaine spécialisée dans la défense des droits humains et des réfugiés, USA
Hatem Zaag, directeur de recherche en mathématiques, Tunisie et France
Mohamed Zeidan, ancien directeur de la Fondation arabe pour les droits de l’homme, Nazareth

Voir en ligne : l’article sur le site d’Orient XXI

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