Couvrir Gaza, sous les insultes : journaliste, je ne me tairai pas

(De Gaza) Le cessez-le-feu est effectif depuis plus de trois jours. Les derniers journalistes sont partis ce matin, j’ai tout l’hôtel pour moi. C’est un peu glauque. L’actualité s’est déplacée. Les regards se tournent ailleurs. Gaza retourne à son quotidien et le côté « coupé du monde » se fait soudainement sentir.

Je me retrouve seule sur mon lit, avec Twitter et Facebook où pleuvent les messages d’encouragement mais aussi d’insultes. J’entends la mer, les vagues frappent fort ce matin. Il ne fait pas chaud et je reste sous ma couette car ma fenêtre a explosé dans le bombardement de la rue devant l’hôtel mardi dernier. Ils ont mis de la cellophane mais ce n’est pas très efficace contre le froid.

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