- Qui est Bezalel Smotrich ?
Un ministre du nouveau gouvernement israélien, d’extrême droite religieuse. C’est un judéo-fasciste homophobe assumé : les Palestiniens doivent se coucher, partir, ou être tués.
Après le violent pogrom d’Huwara, perpétré par des colons protégés par Tsahal, Bezalel Smotrich n’a pas hésité à déclarer « Israël devrait effacer le village de Hawara ». En Israël, le quotidien Haaretz a qualifié Smotrich de « criminel de guerre » qui « devrait comparaître devant le Tribunal international de La Haye. »
- Que vient-il faire à Paris ?
Honorer en ministre es-qualité, la mémoire d’un autre chef de bande violente, partisan de la vision messianique « du grand Israël », Jacques Kupfer à l’invitation de 2 officines qui déshonorent les Juifs français : « Israël Is Forever » et le KKL (le Fonds national juif).
- Que font le Président Macron et le ministre Darmanin, devant cette manifestation factieuse ?
Ils sont aux abonnés absents, approuvant, par leur silence la tenue d’une telle manifestation. Intolérance zéro face à l’extrême droite sioniste.
- Que pensons–nous des « sionistes de gauche » qui s’effraient des positions de Smotrich ?
En tant qu’organisation française, juive et anticolonialiste, nous ne pouvons que critiquer la position dite « sioniste de gauche ». Ses partisans se réveillent soudainement et manifestent au motif que la démocratie israélienne serait en danger, basculant brusquement vers un « régime illibéral ». Mais ce qui est à remettre en cause c’est l’idéologie sioniste, coloniale, en tant que telle.
Rappelons qu’en 1948, quand Menahem Begin vient aux États-Unis, juste après le massacre de Deir Yassine, les plus grands intellectuels juifs (Hannah Arendt, Albert Einstein …) écrivent au président Truman : « Begin arrive aux États-Unis. C’est un fasciste et un terroriste. « Arrêtez-le ou expulsez-le »’’. Aujourd’hui Smotrich vient en France. Cet individu n’est pas un accident de l’histoire, mais bel et bien le résultat – certes extrême – du sionisme et de l’apartheid israélien.
- Que faisons-nous ?
Nous participerons aux manifestations unitaires contre cette provocation, en soutien à la résistance du peuple palestinien, contre toutes les formes de racisme.
La Coordination nationale de l’UJFP, le 12 mars 2023