L’UJFP a participé à l’université d’Été de Besançon, y a animé deux ateliers, a tenu un stand et a présenté une exposition sur les Bédouins.
Cette participation fera l’objet d’un compte rendu mais, sans attendre, nous publions le communiqué des organisateurs que nous partageons totalement.
Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale 2016 : une nouvelle étape réussie pour nos mobilisations citoyennes.
Face aux inégalités, aux discriminations et au désastre climatique, le désir des citoyen.ne.s d’agir pour la démocratie et les droits se montre de plus en plus fort comme en témoignent le mouvement des Nuits Debout, les mobilisations sociales récentes et l’engagement quotidien de dizaines de milliers de personnes en faveur de la solidarité internationale et des droits fondamentaux, dont le succès prouve l’envie et le besoin de rencontres et de convergences.
C’est dans ce contexte qu’Attac France et le Crid se sont rassemblées pour organiser, ensemble, la première Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale, à Besançon du 6 au 9 juillet, en partenariat avec RéCiDev, collectif franc-comtois d’associations de solidarité internationale.
Près de 1000 personnes se sont réunies pour participer à plus de 80 ateliers, débats ou formations proposés au cours de ces quatre jours, construits autour d’un thème commun : la transformation de nos utopies en alternatives. Des partenaires d’une quinzaine de pays avaient également répondu à notre invitation.
Succès de participation, cette Université a aussi connu des temps forts, autour d’invités tels qu’Antoine Deltour, lanceur d’alerte dans l’affaire Luxleaks, Sihame Assbague, militante antiraciste, Gael Brustier et Razmig Keucheyan, universitaires, Kamal Lahbib, l’un des organisateurs des mobilisations autour de la COP22 au Maroc, Charles Piaget, figure de la lutte historique des « Lip », Payal Parekh, l’une des animatrices de 350.org, ou encore Jade Percassi, représentante du mouvement des Sans-Terre brésilien.
Attac France et le Crid souhaitent maintenant que cette première université d’été ne soit qu’un premier pas en perspective d’autres initiatives et résistances communes.
D’ores et déjà une évidence s’impose : notre détermination à résister, ensemble, par la solidarité internationale, à l’extrême-droite et au racisme dont nous redoutons qu’ils envahissent l’espace public et les territoires dans la période à venir.