L’Assemblée générale de l’Union juive française pour la paix s’est tenue les 18 et 19 novembre. Il ressort des débats que :
- L’UJFP s’impliquera davantage dans la campagne BDS alors que s’intensifie la criminalisation de l’antisionisme et du mouvement de solidarité avec la Palestine.
- L’UJFP est consciente qu’une campagne fascisante est à l’œuvre, visant à tuer dans l’œuf les tentatives de convergence entre la gauche radicale et l’antiracisme politique par l’usage de l’expression stigmatisante « islamo-gauchiste », et déclare sa solidarité avec Houria Bouteldja et le Parti des indigènes de la République, Danièle Obono, Edwy Plenel et Mediapart, Edgar Morin, Pascal Boniface et Alain Gresh.
- L’UJFP établit un groupe de travail réunissant des militants de différentes régions pour travailler, avec le Bureau national, sur les questions d’antiracisme et de défense des exilé-e-s et pour coordonner les initiatives individuelles ou locales dans ce domaine.
- L’UJFP décide qu’un groupe de travail poursuivra ses contacts avec le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) pour discuter de la mise en place d’une plateforme, avec d’autres organisations, de prise en charge de la lutte concrète contre les discriminations et violences racistes.
- L’UJFP s’alarme face à la montée de l’extrême droite et du négationnisme en Europe, ainsi que des liens politiques que ces forces nouent avec le sionisme.
Ce communiqué reprend l’essentiel des motions relatives respectivement à l’implication de l’UJFP dans la campagne BDS France, en solidarité avec les militant-e-s de l’antiracisme politique et leurs soutiens et au partenariat avec le CCIF, votées par l’AG.
Le Bureau national de l’UJFP, le 26 novembre 2017