Ce samedi 22 mars 2014, à l’appel de l’UNSP (Union Nationale des Sans Papiers), des sans-papiers, des organisations antiracistes et anti-fascistes, des associations, des lycéenEs et des syndicats ont participé côte à côte à une manifestation nationale contre le racisme et le fascisme.
Ce samedi 22 mars 2014, à l’appel de l’UNSP (Union Nationale des Sans Papiers), des sans-papiers, des organisations antiracistes et anti-fascistes, des associations, des lycéenEs et des syndicats ont participé côte à côte à une manifestation nationale contre le racisme et le fascisme.
Quelques 3 000 participantEs ont défilé dans les rues de Paris de la place de la République à la place de Stalingrad, scandant des slogans antiracistes et antifascistes et appelant à la régularisation de tou-te-s les sans-papiers.
Faisant le lien entre luttes sociales et combat contre le racisme et l’extrême droite, les prises de paroles ont dénoncé le climat politique, qui libère les paroles racistes, dans une période où les agressions physiques des groupes d’extrême droite se multiplient.
Un hommage a été rendu à toutes les victimes des agressions racistes, fascistes, xénophobes, Rromophobes, islamophobes, antisémites, homo-lesbo-transphobes et sexistes.
Puis une minute de silence a été respectée, en mémoire du sans-papiers Abderrazak, algérien âgé de 70 ans décédé sans avoir été régularisé.
Les prises de parole se sont succédé, dénonçant les politiques racistes du gouvernement, et ont appelé à un sursaut collectif pour combattre la gangrène que représentent le racisme institutionnalisé et le fascisme grandissant, et pour une égalité effective des droits.
Il a été rappelé qu’en France comme dans le reste du monde, la lutte se doit d’être solidaire et que les frontières ne sont pas des barrières au combat.
L’importance de la convergence des résistances, ici comme ailleurs, dans une solidarité internationale des luttes antiracistes et antifascistes, a été réaffirmée.